Archives par mot-clé : traditions

ANTHOLOGIE – 1961, Cheikh Hamidou KANE, L’aventure ambigüe. « Ce que je propose, c’est que nous acceptions de mourir en nos enfants. »

« Ce que je propose, c’est que nous acceptions de mourir en nos enfants. »

 « […] La place était déjà pleine de monde. Samba Diallo, en y arrivant, eut la surprise de voir que les femmes étaient en aussi grand nombre que les hommes. C’était bien la première fois qu’il voyait pareille chose.  Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1961, Cheikh Hamidou KANE, L’aventure ambigüe. « Ce que je propose, c’est que nous acceptions de mourir en nos enfants. »

HISTORIOGRAPHIE – SEIGNOBOS & LANGLOIS, Introduction aux études historiques. (3/3), 1898

ÉPISTÉMOLOGIE DE L’HISTOIRE

Charles-Victor LANGLOIS et Charles SEIGNOBOS, Introduction aux études historiques. , 1898

« On conserve docilement la couleur de la tradition. »

« […] on ne peut conserver tous les actes de tous les membres d’une assemblée ou de tous les fonctionnaires d’un État. Il faut sacrifier beaucoup d’individus et beaucoup de faits. Continuer la lecture de HISTORIOGRAPHIE – SEIGNOBOS & LANGLOIS, Introduction aux études historiques. (3/3), 1898

ANTHOLOGIE – 1983 – Véronique TADJO, Latérite, « L’horizon en feu. »

« L’horizon en feu. »

« […] QUEL FARDEAU PORTEZ-VOUS
EN CE MONDE IMMONDE
PLUS LOURD QUE LA VILLE QUI MEURT DE SES PLAIES ? Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1983 – Véronique TADJO, Latérite, « L’horizon en feu. »

MANUEL DE LITTÉRATURE – Thème de travail « L’Enfance » – Ferdinand OYONO, « Une vie de boy. » (1956)

ANTHOLOGIE

MANUEL DE LITTÉRATURE

L’ENFANCE

Ferdinand OYONO, Une vie de boy, 1956, Paris, France

« Je vais courir ma chance, bien qu’elle soit très mince. »

 FICHE TECHNIQUE

OYONO (Ferdinand), Une vie de boy, 1956, René Julliard éditeur, 1970 ré édition, presse Pocket n° 791, 185 pages, ISBN 2-266-00469-7.

 L’AUTEUR

Ferdinand Léopold Oyono, né le 14 septembre 1929à Ngoulemakong, près de Ebowola  (Cameroun), mort le10 juin 2010 à Yaoundé, est un diplomate et homme politique camerounais ainsi que l’auteur de trois romans publiés à la fin des années cinquante.

Né en 1929 à Ngoulemakong, dans l’actuel département de la Mvila (Région du Sud), Ferdinand Léopold Oyono poursuit au lycée de Provins, en France, des études commencées au lycée de Yaoundé. Il réussit ensuite des études supérieures de droit à la Sorbonne avant d’entrer à l’École nationale d’administration  (ENA) de Paris en section diplomatique. Il décède le 10 juin 2010 à Yaoundé au Cameroun.

Il débuta en 1959 une carrière de haut fonctionnaire avant de devenir ambassadeur du Cameroun dans divers postes (auprès des Nations unies à New York, en Algérie, en Libye, en Grande-Bretagne et en Scandinavie). À partir de 1987 il participe à de nombreux gouvernements de son pays et assure la charge de différents ministères comme les Affaires étrangères ou la Culture.

LE LIVRE

Une vie de boy est centré sur l’histoire de Toundi, un jeune Africain élevé par un Père blanc. Comme son maître, il prend l’hab itude de tenir un journal dans lequel il note tout ce qui se passe dans le milieu des colons dans lequel il devient « boy » après la mort du Père Blanc. Toundi est confié au père Vandermeyer un homme colérique et violent, chez lui il est victime de brimades. Vandermeyer se débarrasse de Toundi en le confie au commandant de la colonie. Il découvre le monde des Européens, qui trompent comme ils peuvent leurs ennuis et il rapporte les jugements, conversations et actes des uns et des autres.

Une vie de boy raconte avant tout les souvenirs d’un jeune garçon qui voit s’envoler ses illusions sur les Blancs.

OYONO (Ferdinand), Une vie de boy, 1956, René Julliard éditeur, 1970 ré édition, presse pocket n° 791, 185 pages, ISBN 2-266-00469-7.

 « […] Je m’appelle Toundi Ondoua . Je suis le fils De Toundi et de Zama. Depuis que le Père m’a baptisé il m a donné le nom de Joseph. Je suis Maka par ma mère et Ndjem par mon père. Ma race fut celle des mangeurs d’hommes. Continuer la lecture de MANUEL DE LITTÉRATURE – Thème de travail « L’Enfance » – Ferdinand OYONO, « Une vie de boy. » (1956)