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MANUEL DE LITTÉRATURE – Thème de travail « L’Enfance » – Ferdinand OYONO, « Une vie de boy. » (1956)

ANTHOLOGIE

MANUEL DE LITTÉRATURE

L’ENFANCE

Ferdinand OYONO, Une vie de boy, 1956, Paris, France

« Je vais courir ma chance, bien qu’elle soit très mince. »

 FICHE TECHNIQUE

OYONO (Ferdinand), Une vie de boy, 1956, René Julliard éditeur, 1970 ré édition, presse Pocket n° 791, 185 pages, ISBN 2-266-00469-7.

 L’AUTEUR

Ferdinand Léopold Oyono, né le 14 septembre 1929à Ngoulemakong, près de Ebowola  (Cameroun), mort le10 juin 2010 à Yaoundé, est un diplomate et homme politique camerounais ainsi que l’auteur de trois romans publiés à la fin des années cinquante.

Né en 1929 à Ngoulemakong, dans l’actuel département de la Mvila (Région du Sud), Ferdinand Léopold Oyono poursuit au lycée de Provins, en France, des études commencées au lycée de Yaoundé. Il réussit ensuite des études supérieures de droit à la Sorbonne avant d’entrer à l’École nationale d’administration  (ENA) de Paris en section diplomatique. Il décède le 10 juin 2010 à Yaoundé au Cameroun.

Il débuta en 1959 une carrière de haut fonctionnaire avant de devenir ambassadeur du Cameroun dans divers postes (auprès des Nations unies à New York, en Algérie, en Libye, en Grande-Bretagne et en Scandinavie). À partir de 1987 il participe à de nombreux gouvernements de son pays et assure la charge de différents ministères comme les Affaires étrangères ou la Culture.

LE LIVRE

Une vie de boy est centré sur l’histoire de Toundi, un jeune Africain élevé par un Père blanc. Comme son maître, il prend l’hab itude de tenir un journal dans lequel il note tout ce qui se passe dans le milieu des colons dans lequel il devient « boy » après la mort du Père Blanc. Toundi est confié au père Vandermeyer un homme colérique et violent, chez lui il est victime de brimades. Vandermeyer se débarrasse de Toundi en le confie au commandant de la colonie. Il découvre le monde des Européens, qui trompent comme ils peuvent leurs ennuis et il rapporte les jugements, conversations et actes des uns et des autres.

Une vie de boy raconte avant tout les souvenirs d’un jeune garçon qui voit s’envoler ses illusions sur les Blancs.

OYONO (Ferdinand), Une vie de boy, 1956, René Julliard éditeur, 1970 ré édition, presse pocket n° 791, 185 pages, ISBN 2-266-00469-7.

 « […] Je m’appelle Toundi Ondoua . Je suis le fils De Toundi et de Zama. Depuis que le Père m’a baptisé il m a donné le nom de Joseph. Je suis Maka par ma mère et Ndjem par mon père. Ma race fut celle des mangeurs d’hommes. Continuer la lecture de MANUEL DE LITTÉRATURE – Thème de travail « L’Enfance » – Ferdinand OYONO, « Une vie de boy. » (1956)

ANTHOLOGIE – 1961, Cheikh Hamidou KANE, L’aventure ambigüe. « Plus qu’une simple sédition de mon corps. »

« Plus qu’une simple sédition de mon corps. »

 « […] Il parlait peu, et cela, depuis qu’on avait commencé à le surnommer « le fou ».

Cet homme, qui était un fils authentique du pays, en était parti jadis, sans même que sa famille sût où il allait. Il était resté absent de longues années durant, puis un matin, il était revenu, sanglé dans sa redingote. Au moment de ce retour, une grande volubilité l’habitait. Il prétendait qu’il revenait du pays des Blancs Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1961, Cheikh Hamidou KANE, L’aventure ambigüe. « Plus qu’une simple sédition de mon corps. »

1994, Amadou Hampâté BA, Oui, mon commandant! Récits.

« Musulman, fils de musulmans. »

 « […] – Bien ! ” fait Tierno. Il me regarde à nouveau. Je me sens comme saisi par quelque chose de puissant. Tout mon être est suspendu, en attente de je ne sais quoi.  Continuer la lecture de 1994, Amadou Hampâté BA, Oui, mon commandant! Récits.

ANTHOLOGIE – 1968-1970, Ahmadou KOUROUMA, Les soleils des indépendances. « Où a-t-on vu Allah s’apitoyer sur un malheur? »

« Où a-t-on vu Allah s’apitoyer sur un malheur ? »

« […] C’était midi d’une entre-saison. Allah même s’était éloigné de son firmament pour se réfugier dans un coin paisible de son grand monde, laissant là-haut le soleil qui l’occupait et l’envahissait jusque dans les horizons. Toute la terre projetait des bouquets de mirages. Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1968-1970, Ahmadou KOUROUMA, Les soleils des indépendances. « Où a-t-on vu Allah s’apitoyer sur un malheur? »

ANTHOLOGIE – 1997, Boris Boubacar DIOP, Le Cavalier et son ombre. (1) « Mourir ensemble de faim. »

« Mourir ensemble de faim. »

 « […] Pourtant, derrière la feinte humilité de Khadidja, je sentais le refus viscéral d’appartenir à un univers qu’elle méprisait de toutes ses forces. Il lui était impossible de supporter l’idée qu’elle en était réduite à se disputer à propos des chiottes avec des gens pareils.  Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1997, Boris Boubacar DIOP, Le Cavalier et son ombre. (1) « Mourir ensemble de faim. »