ANTHOLOGIE & MANUEL DE LITTÉRATURE
« Le départ: voyage(s), exil, migration(s) »
Extrait de L’Enfant noir 1953, chapitre 9 Continuer la lecture de MANUEL DE LITTÉRATURE – Le départ : voyage(s), exil, migration(s), Camara LAYE, « L’Enfant noir »
ANTHOLOGIE & MANUEL DE LITTÉRATURE
« Le départ: voyage(s), exil, migration(s) »
Extrait de L’Enfant noir 1953, chapitre 9 Continuer la lecture de MANUEL DE LITTÉRATURE – Le départ : voyage(s), exil, migration(s), Camara LAYE, « L’Enfant noir »
« Connais-tu les albinos ? »
« […] Je m’appelle Kuna, j’ai dix ans et je suis un petit garçon bien seul, comme la plupart de mes « frères » de même peau d’ailleurs. Je suis issu d’une famille de six enfants, mais j’ai une particularité Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 2008, Eliane KODJO « L’Enfant de la lune. » « Connais-tu les albinos? »
« Leurs cendres confondues dans le limon généreux. »
« […] L’école, la rue tentaient de m’apprendre à haïr, et je ne haïssais pas. Je n’avais aucune vocation au mépris, plutôt à la tendresse, et je saignais lorsque les gamins dont je partageais les yeux venaient à moi, triomphants, les yeux explosant dans un menu jet de vitriol : « Ca y est ! Ils ont guillotiné Zaoui, le sang du Juif a giclé à deux mètres de haut ! » Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1997-1999, Jean-Pierre MILCAM, « Apocalypses », in Une enfance algérienne. « Leurs cendres confondues dans le limon généreux. »
« La nouvelle couleur fétiche devint le rouge. »
« […] Il faut vous dire que la chance n’était pas avec moi car j’avais choisi le mauvais jour pour prétendre ouvrir mes yeux au monde. C’était le 15 août : non seulement cette date était importante en elle-même parce que c’était le jour de note fête nationale, mais c’était le 15 août 1980, vingtième anniversaire de l’Indépendance. La fête était donc plus qu’exceptionnelle. Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1998, Emmanuel DONGALA, Les petits garçons naissent aussi des étoiles. « La nouvelle couleur fétiche devint le rouge. »
« Capter l’odeur française. »
« […] Monsieur Passe-Toi a fixé la règle sans avoir l’air d’y toucher : si vous êtes marié à un ou à une Française, nous dit-il, il vous faudra deux années de baise pour capter l’odeur française, la nationalité. Pour les femmes africaines mariées à des Français, les chances de naturalisation augmentent proportionnellement à l’élasticité de leur utérus, où poussent des fœtus français qui ignorent la préférence nationale. Mais monsieur Passe-Toi n’est pas aussi bête qu’on pourrait le croire. En repoussant la date d’acquisition de la nationalité à deux après le mariage, il compte sur le caractère volage de ses compatriotes et le racisme de la belle-famille pour briser les couples mixtes avant la date fatidique. L’étrangère, ex-épouse d’un Français devient juste un ex-objet exotique. Et comme tout objet, elle n’a aucun droit, même pas celui de gagner correctement sa vie. Alors, seule, elle essaie de survivre. […] »
DIOME (Fatou), La Préférence nationale. , 2001, Paris, aux éditions Présence Africaine, recueil de nouvelles, Incipit de la nouvelle « La Préférence nationale. ».
ISBN 978-2-7087-0722-1