Archives par mot-clé : littérature

ANTHOLOGIE – 2010, Wilfried N’SONDE, Le silence des esprits, « Les tortures de l’absence. »

« Les tortures de l’absence. »

« […] Mes genoux blessés sur le béton après les violents coups de matraque dans le dos et sur la tête me rappelèrent à la réalité, un mal insoutenable. Quelques secondes plus tard, je mordais encore une fois la poussière, la lèvre fendue et le nez cassé. Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 2010, Wilfried N’SONDE, Le silence des esprits, « Les tortures de l’absence. »

ANTHOLOGIE – 2010, Wilfried N’SONDE, Le coeur des enfants léopards, « Laisse toi de temps en temps chavirer. »

« Laisse-toi de temps en temps chavirer. »

 « […] Égaré dans un tourbillon d’images désordonnées, des pensées floues me reviennent, elles défilent au galop. Ce sont, je suppose, des éclats de ma vie. J’y aperçois l’ancêtre se lever, il se tient maladroit. Autour de lui, une nuée d’esprits de bonté. Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 2010, Wilfried N’SONDE, Le coeur des enfants léopards, « Laisse toi de temps en temps chavirer. »

ANTHOLOGIE – 2011, Kossi EFOUI, L’ombre des choses à venir., « La guerre. »

« La guerre. »

« […] Mon mentor officiel tenait à faire la fête avec moi avant mon départ pour « l’épreuve de la frontière ». Il y avait dans sa voix ce soir-là, un contentement qui n’était pas lié à l’excellence de la cuisson du riz, mais au fait que lui, mon mentor, riche d’un recel de pouvoirs patiemment acquis dans les hautes instances de la faculté et de la notabilité de la ville, avait réussi Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 2011, Kossi EFOUI, L’ombre des choses à venir., « La guerre. »

1994, Amadou Hampâté BA, Oui, mon commandant! Récits.

« Musulman, fils de musulmans. »

 « […] – Bien ! ” fait Tierno. Il me regarde à nouveau. Je me sens comme saisi par quelque chose de puissant. Tout mon être est suspendu, en attente de je ne sais quoi.  Continuer la lecture de 1994, Amadou Hampâté BA, Oui, mon commandant! Récits.

2001 – Kossi EFOUI, La fabrique des cérémonies.

« Les signes de la géographie. »

 « […] Les pays, à l’époque, avaient gardé leurs noms. Les villes aussi. C’était avant la grande déflagration qui avait fondu les frontières et dissous les noms. C’était avant ce temps où les villes tombaient en quelques heures entre les mains de ceux-ci, puis retombaient en quelques jours aux mains de ceux-là. Et ceux-ci et ceux-là étaient devenus si nombreux que les villes s’étaient mises à tomber toutes seules, Continuer la lecture de 2001 – Kossi EFOUI, La fabrique des cérémonies.