Archives par mot-clé : littérature

ANTHOLOGIE – 1957 – Georges BALANDIER – Afrique ambiguë, « La complainte du chaos. »

« La complainte du chaos. »

 « […]                                                  L’Afrique sait ce qu’elle est

            L’Afrique, elle, sait ce qu’elle est. Elle l’a toujours su, mais nous en Occident, et beaucoup d’autres ailleurs, avons simplifié sa complexe réalité, ignoré sa force d’être et de maintenir ce qu’elle est, Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1957 – Georges BALANDIER – Afrique ambiguë, « La complainte du chaos. »

ANTHOLOGIE – 2009 – Tahar BEN JELLOUN « Au pays. »

« Un ouvrier modèle. »

« […] A l’usine, il avait ses habitudes. Il arrivait tous les jours à l’heure. Jamais de retard ni d’absence. Même malade, sauf vaincu par la grippe, il tenait à être là, à travailler. Il apportait son repas, mangeait vite, s’asseyait sur un banc et fermait les yeux. Ses camarades se moquaient de lui. Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 2009 – Tahar BEN JELLOUN « Au pays. »

ANTHOLOGIE – 1982, Shaïda ZARUMEY, « Alternances pour le sultan. », « La Fleur et le baiser. »

« La Fleur et le baiser. »

 « […] 27. – LA FLEUR ET LE BAISER

Un lit dans une chambre
Deux mains sur le lit Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1982, Shaïda ZARUMEY, « Alternances pour le sultan. », « La Fleur et le baiser. »

ANTHOLOGIE – 1957 – Georges BALANDIER – « L’Afrique ambiguë », « Une entreprise de dépossession. »

« Une entreprise de dépossession. »

 « […] À l’occasion d’un court séjour dans une section du Musée de l’Homme, juste avant mon départ pour l’Afrique, j’eus l’occasion d’éprouver ma réticence, presque une répulsion, devant ces collections rassemblées au prix de multiple difficultés afin de composer une image des civilisations exotiques.  Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1957 – Georges BALANDIER – « L’Afrique ambiguë », « Une entreprise de dépossession. »

ANTHOLOGIE – 1997-1999, Jean-Pierre MILCAM, « Apocalypses », in Une enfance algérienne. « Leurs cendres confondues dans le limon généreux. »

« Leurs cendres confondues dans le limon généreux. »

 « […] L’école, la rue tentaient de m’apprendre à haïr, et je ne haïssais pas. Je n’avais aucune vocation au mépris, plutôt à la tendresse, et je saignais lorsque les gamins dont je partageais les yeux venaient à moi, triomphants, les yeux explosant dans un menu jet de vitriol : « Ca y est ! Ils ont guillotiné Zaoui, le sang du Juif a giclé à deux mètres de haut ! » Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1997-1999, Jean-Pierre MILCAM, « Apocalypses », in Une enfance algérienne. « Leurs cendres confondues dans le limon généreux. »