Archives par mot-clé : littérature

ANTHOLOGIE – 1998, Emmanuel DONGALA, Les petits garçons naissent aussi des étoiles. « La nouvelle couleur fétiche devint le rouge. »

« La nouvelle couleur fétiche devint le rouge. »

 « […] Il faut vous dire que la chance n’était pas avec moi car j’avais choisi le mauvais jour pour prétendre ouvrir mes yeux au monde. C’était le 15 août : non seulement cette date était importante en elle-même parce que c’était le jour de note fête nationale, mais c’était le 15 août 1980, vingtième anniversaire de l’Indépendance. La fête était donc plus qu’exceptionnelle.  Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1998, Emmanuel DONGALA, Les petits garçons naissent aussi des étoiles. « La nouvelle couleur fétiche devint le rouge. »

ANTHOLOGIE – 02, Index des années de parution des oeuvres de l’Anthologie de littérature.

ANTHOLOGIE DE LITTÉRATURE

Index des années de parution

Pour aller à l’Index des noms d’auteurs cliquez ici.

1549

BOÉTIE (Étienne, de la), Discours sur la servitude volontaire., (1549) « Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres. »

1580

MONTAIGNE (Michel, de) Les Essais., (1580) « Ils sont sauvages de même que nous appelons sauvages les fruits. » Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 02, Index des années de parution des oeuvres de l’Anthologie de littérature.

MANUEL DE LITTÉRATURE – La femme dans la littérature africaine et ses diasporas, « Femme noire » de Léopold Sédar SENGHOR

MANUEL DE LITTÉRATURE

La femme dans la littérature africaine et ses diasporas

« Femme noire » de Léopold Sédar SENGHOR

Biographie

Né à Joal, au Sénégal, le 9 octobre 1906, Léopold Sédar Senghor fait ses études à la mission catholique de Ngasobil, au collège Libermann et au cours d’enseignement secondaire de Dakar, puis, à Paris, au lycée Louis-le-Grand et à la Sorbonne. Il est reçu à l’agrégation de grammaire en 1935. Continuer la lecture de MANUEL DE LITTÉRATURE – La femme dans la littérature africaine et ses diasporas, « Femme noire » de Léopold Sédar SENGHOR

ANTHOLOGIE – 2001, Fatou DIOME, La préférence nationale. « Capter l’odeur française. »

« Capter l’odeur française. »

 « […] Monsieur Passe-Toi a fixé la règle sans avoir l’air d’y toucher : si vous êtes marié à un ou à une Française, nous dit-il, il vous faudra deux années de baise pour capter l’odeur française, la nationalité. Pour les femmes africaines mariées à des Français, les chances de naturalisation augmentent proportionnellement à l’élasticité de leur utérus, où poussent des fœtus français qui ignorent la préférence nationale. Mais monsieur Passe-Toi n’est pas aussi bête qu’on pourrait le croire. En repoussant la date d’acquisition de la nationalité à deux après le mariage, il compte sur le caractère volage de ses compatriotes et le racisme de la belle-famille pour briser les couples mixtes avant la date fatidique. L’étrangère, ex-épouse d’un Français devient juste un ex-objet exotique. Et comme tout objet, elle n’a aucun droit, même pas celui de gagner correctement sa vie. Alors, seule, elle essaie de survivre. […] »

 DIOME (Fatou), La Préférence nationale. , 2001, Paris, aux éditions Présence Africaine, recueil de nouvelles, Incipit de la nouvelle « La Préférence nationale. ».

ISBN 978-2-7087-0722-1