Archives par mot-clé : enfance

2002 – Assia DJEBAR, La femme sans sépulture.

« Une joie dure. »

« […] 10 Troisième monologue de Zoulikha

A la ferme, chez mon père, le jour où je quittai l’école (l’école française, bien sûr !), mon père donc était si fier de répéter partout : « La première Araba, ma fille, à avoir eu son certificat d’études dans la région, peut-être même dans tout le département ! » Ce jour-là, je me souviens, je sautillais sur le sentier Continuer la lecture de 2002 – Assia DJEBAR, La femme sans sépulture.

ANTHOLOGIE – 1953, Camara LAYE, L’Enfant noir. « Recevoir sur le derrière une correction mémorable. »

« Recevoir sur le derrière une correction toujours mémorable. »

 « […] A l’école, nous gagnions nos places, filles et garçons mêlés, réconciliés et, sitôt assis, nous étions tout oreille, tout immobilité, si bien que le maître donnait ses leçons dans un silence impressionnant.  Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1953, Camara LAYE, L’Enfant noir. « Recevoir sur le derrière une correction mémorable. »

ANTHOLOGIE – 2008 – Abdourahman WABERI, Aux Etats-Unis d’Afrique. « Le théâtre de ton périple. »

« Le théâtre de ton périple. »

 « […] Ton programme tient en deux mots, ma tendre Malaïka. Retrouver la trace de ta mère première, la femme sans visage, inaccessible à ce jour. Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 2008 – Abdourahman WABERI, Aux Etats-Unis d’Afrique. « Le théâtre de ton périple. »

ANTHOLOGIE – 2009, Abdourahman WABERI, Passage des Larmes « Le ciel bas de mes souvenirs. »

« Le ciel bas de mes souvenirs. »

« […] Et pourtant on ne revient pas impunément sur les traces de son enfance. De mon père, je garde certaines sensations que je n’oublierai jamais, certaines images gravées dans le ciel bas de mes souvenirs. Ses cheveux d’un blanc squelette. Sa carcasse osseuse. Sa démarche rigide qui faisait penser que quelque chose dans l’échine s’était irrémédiablement coincé. Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 2009, Abdourahman WABERI, Passage des Larmes « Le ciel bas de mes souvenirs. »

ANTHOLOGIE – 1997, Mohammed KACIMI EL HASSANI, « A la claire indépendance ». in Une enfance algérienne.

« Il y a longtemps que je t’aime… »

 « […] Cernés, nous essayâmes de faire comprendre notre révolution aux adultes, répétant la question à laquelle ils refusaient de répondre depuis l’indépendance : « Mais pourquoi aller à l’école française, puisque nous sommes libres ? Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1997, Mohammed KACIMI EL HASSANI, « A la claire indépendance ». in Une enfance algérienne.