Archives par mot-clé : enfance

ANTHOLOGIE – 1997-1999, Jean-Pierre MILCAM, « Apocalypses », in Une enfance algérienne. « Leurs cendres confondues dans le limon généreux. »

« Leurs cendres confondues dans le limon généreux. »

 « […] L’école, la rue tentaient de m’apprendre à haïr, et je ne haïssais pas. Je n’avais aucune vocation au mépris, plutôt à la tendresse, et je saignais lorsque les gamins dont je partageais les yeux venaient à moi, triomphants, les yeux explosant dans un menu jet de vitriol : « Ca y est ! Ils ont guillotiné Zaoui, le sang du Juif a giclé à deux mètres de haut ! » Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1997-1999, Jean-Pierre MILCAM, « Apocalypses », in Une enfance algérienne. « Leurs cendres confondues dans le limon généreux. »

ANTHOLOGIE – 1961, Cheikh Hamidou KANE, L’aventure ambigüe. « Ce que je propose, c’est que nous acceptions de mourir en nos enfants. »

« Ce que je propose, c’est que nous acceptions de mourir en nos enfants. »

 « […] La place était déjà pleine de monde. Samba Diallo, en y arrivant, eut la surprise de voir que les femmes étaient en aussi grand nombre que les hommes. C’était bien la première fois qu’il voyait pareille chose.  Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1961, Cheikh Hamidou KANE, L’aventure ambigüe. « Ce que je propose, c’est que nous acceptions de mourir en nos enfants. »

ANTHOLOGIE – 1961, Cheikh Hamidou KANE, L’aventure ambigüe. « Plus qu’une simple sédition de mon corps. »

« Plus qu’une simple sédition de mon corps. »

 « […] Il parlait peu, et cela, depuis qu’on avait commencé à le surnommer « le fou ».

Cet homme, qui était un fils authentique du pays, en était parti jadis, sans même que sa famille sût où il allait. Il était resté absent de longues années durant, puis un matin, il était revenu, sanglé dans sa redingote. Au moment de ce retour, une grande volubilité l’habitait. Il prétendait qu’il revenait du pays des Blancs Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1961, Cheikh Hamidou KANE, L’aventure ambigüe. « Plus qu’une simple sédition de mon corps. »

1994, Amadou Hampâté BA, Oui, mon commandant! Récits.

« Musulman, fils de musulmans. »

 « […] – Bien ! ” fait Tierno. Il me regarde à nouveau. Je me sens comme saisi par quelque chose de puissant. Tout mon être est suspendu, en attente de je ne sais quoi.  Continuer la lecture de 1994, Amadou Hampâté BA, Oui, mon commandant! Récits.

ANTHOLOGIE – 2006 – Abdourahman WABERI, Aux Etats-Unis d’Afrique. « Enchanter nos âmes lasses. »

« Enchanter nos âmes lasses. »

 « […] Les enfants, d’où qu’ils viennent, n’appartiennent pas à leurs géniteurs, à leurs parents. Ils s’appartiennent, c’est tout. Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 2006 – Abdourahman WABERI, Aux Etats-Unis d’Afrique. « Enchanter nos âmes lasses. »