Archives par mot-clé : dictature

1994, Ahmadou KOUROUMA, En attendant le vote des bêtes sauvages.

« Con de tirailleur raté. »

  « […] Ce matin-là, vous avez examiné dix litiges et les avez bien instruits et jugés à la satisfaction de tous. Comme tous les matins -sauf les dimanches- après la grande prière œcuménique, vous avez partagé votre café, vos croissants chauds avec les ministres, les fonctionnaires, les plaignants et leurs accompagnateurs Continuer la lecture de 1994, Ahmadou KOUROUMA, En attendant le vote des bêtes sauvages.

ANTHOLOGIE – 1968-1970, Ahmadou KOUROUMA, Les soleils des indépendances. « Faire l’exégèse des dires afin de trouver sa propre destinée. »

« Faire l’exégèse des dires afin de trouver sa propre destinée. »

 « […] Les voyageurs débarquèrent au quartier malinké où les cases se serraient dans une odeur de fumée et de pissat de vache.

Et à cet instant le soleil tomba derrière une montagne et de l’autre sortirent le brouillard et l’ombre. Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1968-1970, Ahmadou KOUROUMA, Les soleils des indépendances. « Faire l’exégèse des dires afin de trouver sa propre destinée. »

ANTHOLOGIE – 2002, Yasmina KHADRA, L’imposture des mots. « Maintenant que je ne suis plus un soldat, qui suis-je ? »

« Maintenant que je ne suis plus un soldat, qui suis-je ? »

 « […] Le mal qui a trop duré, laisse un grand vide en disparaissant. Maintenant que je ne suis plus soldat, qui suis-je ? Maintenant que je n’obéis plus aux ordres, que je ne marche plus au pas, que je ne suis plus obligé de claquer les talons dès qu’on me toise d’en haut, que vais-je faire de mes années de plomb Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 2002, Yasmina KHADRA, L’imposture des mots. « Maintenant que je ne suis plus un soldat, qui suis-je ? »

ANTHOLOGIE – 1973, Emmanuel DONGALA, Un fusil dans la main, un poème dans la poche. « Il nous appartient de faire l’histoire. »

« Il nous appartient de faire l’histoire. »

« […] Marobi proposa à son compagnon d’aller dans un shebeen, un de ces bars clandestins où ils se rencontraient tous les week-ends et jours fériés pour oublier leurs soucis, pour essayer de retrouver leur âme au fond d’un verre et, surtout, se retrouver dans une atmosphère fraternelle. Mais même là-bas il fallait faire très attention car il y avait beaucoup d’espions parmi les Noirs ; l’ennemi du Noir n’a-t-il pas été le Noir lui-même, depuis le temps de l’esclavage jusqu’aujourd’hui ? Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1973, Emmanuel DONGALA, Un fusil dans la main, un poème dans la poche. « Il nous appartient de faire l’histoire. »