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ANTHOLOGIE – 1998, Emmanuel DONGALA, Les petits garçons naissent aussi des étoiles. « J’ai failli ne pas être né. »

« J’ai failli ne pas être né. »

I

 J’AI FAILLI ne pas être né. 

J’ai failli ne jamais galoper derrière un rayon de lumière pour essayer de le rattraper, j’ai failli ne pas découvrir les contrées où les rêves s’amusent à s’inventer avant de filer vers le sommeil de leurs destinataires, j’ai failli ne jamais connaître le bonheur de tâter les seins d’Alédia derrière les buissons de lantanas Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1998, Emmanuel DONGALA, Les petits garçons naissent aussi des étoiles. « J’ai failli ne pas être né. »

ANTHOLOGIE – 1982, Emmanuel DONGALA, Jazz et vin de palme. « Il ne sait pas à quel moment « l’homme » surgira pour le frapper à son tour. »

« Il ne sait pas à quel moment « l’homme » surgira pour le frapper à son tour. »

 « […] NON, cette fois-ci il n’échappera pas ! Après quarante-huit heures, on avait enfin pu retrouver sa trace, reconstituer son itinéraire et repérer le village où il se cachait. […]

L’exploit était quasi impossible car le père fondateur de la nation, le guide éclairé, le rénovateur, le grand timonier, le président à vie, le maréchal chef suprême des forces armées et père bien-aimé du peuple, Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1982, Emmanuel DONGALA, Jazz et vin de palme. « Il ne sait pas à quel moment « l’homme » surgira pour le frapper à son tour. »

ANTHOLOGIE – 1981, Boris Boubacar DIOP, le temps de Tamango. « Ce sont mes otages et je suis le leur. »

« Ce sont mes otages et je suis le leur. »

 CHAPITRE I

 Le président ne prit même pas la peine de saluer ses Ministres. L’heure était grave. L’heure n’était pas aux salamalecs. Il dit : « L’heure est grave, Messieurs ! » C’était justement ce que pensaient ces Messieurs depuis une dizaine de jours. Ils avaient entrepris, avec une hardiesse inaccoutumée, de le faire comprendre au Président.  Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1981, Boris Boubacar DIOP, le temps de Tamango. « Ce sont mes otages et je suis le leur. »

ANTHOLOGIE – 1968-1970, Ahmadou KOUROUMA, Les soleils des indépendances. « Où a-t-on vu Allah s’apitoyer sur un malheur? »

« Où a-t-on vu Allah s’apitoyer sur un malheur ? »

« […] C’était midi d’une entre-saison. Allah même s’était éloigné de son firmament pour se réfugier dans un coin paisible de son grand monde, laissant là-haut le soleil qui l’occupait et l’envahissait jusque dans les horizons. Toute la terre projetait des bouquets de mirages. Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1968-1970, Ahmadou KOUROUMA, Les soleils des indépendances. « Où a-t-on vu Allah s’apitoyer sur un malheur? »

ANTHOLOGIE – 1997, Boris Boubacar DIOP, Le Cavalier et son ombre. « Un très long voyage à l’intérieur de mui-même. »

« Un très long voyage à l’intérieur de lui-même. »

 « […] L’instant avait quelque chose de presque tragique : ils attendaient de Maa Ndumbe qu’il les conduise, non pas vers la prospérité, mais seulement vers une vie simple et digne et cela semblait bien difficile en raison de l’ampleur du désastre.

Bientôt le silence fut total.  Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1997, Boris Boubacar DIOP, Le Cavalier et son ombre. « Un très long voyage à l’intérieur de mui-même. »