Archives par mot-clé : Afrique

ANTHOLOGIE – 2006 – Léonora MIANO – Contours du jour qui vient, « Ce désespoir qui usurpait le nom de foi. »

« Ce désespoir qui usurpait le nom de foi. »

 « […] La nuit était chaude et les rues bondées. Après la guerre qui venait de tailler le pays en pièces, les habitants de Sombé recommençaient à vivre, mais pas comme avant. Ce n’était pas pour aller au restaurant qu’ils sortaient. Ils n’allaient pas voir un film, ni se trémousser au rythme des chansons branchées.  Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 2006 – Léonora MIANO – Contours du jour qui vient, « Ce désespoir qui usurpait le nom de foi. »

AFRIQUE – Un marché singulier, le marché de nuit à Niamey au Niger by Aminata BEÏDARI

« Le marché bleu », un marché de nuit au cœur de Niamey

TCHIN HABOU, LE MARCHÉ DE YANTALA

LE MARCHÉ TCHIN ABOU OUVRE À LA NUIT TOMBÉE. INSTALLÉ LE LONG DE LA PRINCIPALE ARTÈRE DE NIAMEY, LA CAPITALE DU NIGER, IL ASSURE AUX HABITANTS UN APPROVISIONNEMENT SUR LA ROUTE DU RETOUR À LA MAISON. PROGRESSIVEMENT, IL A DÉVELOPPÉ TOUTE UNE ÉCONOMIE DU TEXTILE DESTINÉE À LA JEUNESSE QUI TENTE D’ÉCHAPPER AUX CONTRAINTES D’UNE SOCIÉTÉ PATRIARCALE ENCORE TRÈS CONSERVATRICE. MÈRE À LA RECHERCHE D’UNE TENUE DE SPORT POUR LES ENFANTS SCOLARISÉS ET JEUNES COUPLES D’ÉTUDIANTS S’Y CÔTOIENT À LA FAVEUR DE LA NUIT. 

Le marché de nuit de Yantala, quartier populaire de la capitale, Niamey, communément appelé par les Niaméyens TCHINI HABOU, est un marché peu commun car il ne commence à s’animer qu’à la tombée du jour aux environs de 18h30. Ce petit marché, qui se situe aux abords de la route de Tillabéry, la principale artère routière de Niamey, en face d’un ancien bar, L’ÉPERVIER aujourd’hui fermé, s’étend du camp de gendarmerie au rond point Gadafawa, grand carrefour routier de la capitale. Continuer la lecture de AFRIQUE – Un marché singulier, le marché de nuit à Niamey au Niger by Aminata BEÏDARI

ANTHOLOGIE – 1678, Jean de LA FONTAINE, Fables, « Les vrais amis »

« Deux vrais amis qui vivaient au Monomotapa[1]. »

 « […]

Deux vrais amis vivaient au Monomotapa :

L’un ne possédait rien qui n’appartînt à l’autre :

   Les amis de ce pays-là

   Valent bien dit-on ceux du nôtre. Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1678, Jean de LA FONTAINE, Fables, « Les vrais amis »

ANTHOLOGIE – 1981, Boris Boubacar DIOP, Le temps de Tamango., « Préface » de Mongo BETI.

« L’objet obligé de notre contemplation. »

« […] Voici un roman dont la lecture ne laissera personne indifférent. On imagine déjà l’agacement de tous ceux qui refusent au créateur africain le droit à l’expérimentation esthétique, à la recherche audacieuse et surtout à la profondeur. Ceux-là crieront au pédantisme, à l’artifice et même à l’extravagance.

Le lecteur africain sera sans doute d’un avis très différent. Ayant refermé le livre, il cèdera aussitôt, quasi certainement, à la tentation de le rouvrir, première victoire de l’auteur.  Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1981, Boris Boubacar DIOP, Le temps de Tamango., « Préface » de Mongo BETI.

ANTHOLOGIE – 1990, Dieudonné NAMFIO, Anthologie de la poésie centrafricaine, « Mon fils regarde mes mains. »

« Mon fils regarde mes mains. »

« […] Complainte

« Mon fils regarde mes mains
Elles sont aussi dures que l’ « espoir » Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1990, Dieudonné NAMFIO, Anthologie de la poésie centrafricaine, « Mon fils regarde mes mains. »