« Solde. »
« […] Solde
Pour Aimé Césaire
J’ai l’impression d’être ridicule
Dans leurs souliers Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1937, Léon-Gontran DAMAS, Pigments-Névralgies. « Solde. »
« Solde. »
« […] Solde
Pour Aimé Césaire
J’ai l’impression d’être ridicule
Dans leurs souliers Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1937, Léon-Gontran DAMAS, Pigments-Névralgies. « Solde. »
« Le bon élève. »
« […] Madame Lafrance […] dit aussi qu’elle est venue pour les « civiliser ». Elle aime beaucoup ce mot. Elle le répète souvent.
C’est donc pour les civiliser qu’on leur a enlevé leurs terres, afin d’y installer des Français venus de France ? Sans doute pour qu’ils aient sous les yeux un exemple vivant de la Civilisation. Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 2008 – Maïssa BEY – Pierre, Sang Papier ou Cendre « Le bon élève »
« Être métisse, est-ce avoir la mauvaise ou la bonne couleur de peau ? »
« […] Un week-end sur deux, Dr Kouadio amenait sa famille au village.
Dès que Nina et sa sœur sortaient se promener, une horde d’enfants courait derrière elles en chantant : « Bôfouè, bôfouè ! « , Même sans parler la langue de la région, elles savaient que les gamins les traitaient de « Blanches ». Du coup, elles évitaient de s’aventurer seules. Par la suite, elles apprirent que ce terme s’adressait également à tous ceux qui s’habillaient à l’européenne Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 2010, Véronique TADJO, Loin de mon père. , « Être métisse, est-ce avoir la mauvaise ou la bonne couleur de peau? »
CRITIQUE LITTÉRAIRE
Alain Mabanckou, Lumières de Pointe-Noire, 2013, Paris, Prix littéraire 2013 de la fondation Prince Pierre de Monaco
« J’ai longtemps laissé croire que ma mère était encore en vie. »
FICHE TECHNIQUE
Mabanckou (Alain), Lumières de Pointe-Noire, 2013, Paris, aux éditions Seuil, 281 pages, collection « fiction & Cie », Prix de la Fondation Pierre de Monaco 2013. Continuer la lecture de FICHES DE LECTURE – MABANCKOU, « Lumières de Pointe-Noire » (2013) par RAYMOND & KONTE
« Plus qu’une simple sédition de mon corps. »
« […] Il parlait peu, et cela, depuis qu’on avait commencé à le surnommer « le fou ».
Cet homme, qui était un fils authentique du pays, en était parti jadis, sans même que sa famille sût où il allait. Il était resté absent de longues années durant, puis un matin, il était revenu, sanglé dans sa redingote. Au moment de ce retour, une grande volubilité l’habitait. Il prétendait qu’il revenait du pays des Blancs Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1961, Cheikh Hamidou KANE, L’aventure ambigüe. « Plus qu’une simple sédition de mon corps. »