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ZOOM SUR … L’Afghanistan dans la « Guerre froide » (1947-1991) : le quiproquo géostratégique.

L’AFGHANISTAN DANS LA GUERRE FROIDE

1979-1992

 Assez logiquement comme il avait été prudemment laissé neutre lors de la période coloniale (1782-1960) l’Afghanistan fut laissé neutre pendant la Guerre Froide.  Continuer la lecture de ZOOM SUR … L’Afghanistan dans la « Guerre froide » (1947-1991) : le quiproquo géostratégique.

COMPOSITION Histoire Première « De nouvelles conflictualités depuis la fin de la « Guerre Froide » (1947-1991). »

COMPOSITION

 De nouvelles conflictualités depuis la fin de la Guerre froide. 

Vous montrerez quelles sont les formes et les territoires des nouvelles conflictualités et quel est le rôle dévolu aux États dans ces nouveaux schémas d’affrontement. 

                 La fin progressive de la « Guerre froide » (1947-1991), marquée par l’arrivée au pouvoir de Mikhaïl GORBATCHEV (1985), la fin de la guerre d’Afghanistan (1979-1988), la chute du Mur de Berlin (1989) et la réunification des deux Allemagne (1990) laisse place à de nouveaux rapports de forces dont les logiques sont encore incertaines.  Continuer la lecture de COMPOSITION Histoire Première « De nouvelles conflictualités depuis la fin de la « Guerre Froide » (1947-1991). »

Exercice d’Histoire Analyse d’un document « Le Rideau de fer » Churchill à Fulton, 1946

 

COMMENTAIRE D’UN DOCUMENT D’HISTOIRE

« The Sinews of Peace. »

Correction

1. Présentez le document. 

            Le document intitulé « The Sinews of Peace » est un extrait du discours prononcé le 5 mars 1946 au Westminster College de l’Université de Fulton (Etat du Missouri, Etats-Unis) par l’ancien Premier Ministre de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord, Sir Winston Churchill. Il dénonce dans ce discours les exactions commises par les partis communistes des pays d’Europe centrale et orientale avec la bénédiction de l’Armée Rouge.

            Winston Churchill, battu l’année passée aux élections législatives britanniques, donne des conférences dans les universités anglophones et se trouve naturellement invité aux Etats-Unis. C’est en 1946 un vieux routier de la politique dans laquelle il est entré à la suite de son père, Lord Randolph, avant la Première Guerre mondiale (1914-1919). Il a déjà joué des rôles de premier plan (Premier Lord de l’Amirauté, 1913-1915) mais c’est la Deuxième Guerre mondiale (1939-1945) qui lui donne l’occasion de montrer son exceptionnelle envergure. Il incarne le « bouledogue britannique » qui refuse la défaite face aux Nazis et promet à son peuple (1940) « du sang, de la sueur et des larmes ». Loin de la caricature du lion acharné Winston Churchill est avant tout un fin politique qui voit avant tout le monde l’atout que représente Charles de Gaulle (18 juin 1940) et la nécessité d’appuyer par tous les moyens Staline et l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS). L’affaire n’allait pourtant pas de soit : en effet Staline avait conclu avec les Nazis un « pacte de non-agression » (Pacte Molotov-Ribbentrop, Moscou 1939) et avait envahi la Pologne (octobre 1939) avant de la dépecer de concert avec le IIIe Reich. Mais agressée à son tour (Juillet 1941, déclenchement de l’opération nazie Barbarossa) l’URSS avait eu besoin des armes américaines et des navires britanniques. Churchill, représentant de la nation la plus libérale et gestionnaire du plus vaste empire colonial du monde, avait compris que la guerre en Europe se jouerait d’abord en URSS. La « Grande Alliance » était née. Cependant la chute du régime nazi (capitulation sans condition du IIIe Reich les 7, 8 et 9 mai 1945) avait laissé les Soviétiques maîtres d’une immense partie de l’Europe. Et les dirigeants britanniques alertaient depuis des mois les Américains sur les violations répétées des droits de l’homme en zone d’occupation soviétique.

            Quelle analyse Winston Churchill fait-il de la situation géopolitique mondiale moins d’un an après la fin de la Seconde Guerre mondiale ?

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