La création d’Israël et la 1ère guerre israélo-arabe 1947-1949
BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE :
< Généralités
[1] Edward W. SAÏD, Orientalisme. L’Orient créé par l’Occident, 1979, rééditions nombreuses dont celle de 2015, aux éditions Points, collection « Points – Essais », traduit de l’anglais par Catherine MALAMOUD, préface de l’auteur traduite par Sylvestre MEININGER, postface de Tzvetan TODOROV, 592 pages.
Né à Jérusalem, émigré au Liban puis aux États-Unis, professeur de littérature comparée et de linguistique à l’Université de Columbia (États-Unis), il analyse la construction d’un Orient imaginaire composé des récits de voyages des Occidentaux, des corpus académiques des « orientalistes », universitaires européens qui se consacrent à un Orient qui n’existe comme catégorie de pensée que vue d’Occident.
[2] Henry LAURENS, Les crises d’Orient. Tome 1 : 1768-1914, 2017, aux éditions Fayard, 384 pages.
[3] Henry LAURENS, Les crises d’Orient. Tome 2 : 1914-1949 La Naissance du Moyen-Orient, 2017, aux éditions Fayard, 544 pages.
< Sur l’histoire du Proche Orient au XXe siècle
[4] Leyla DAKHLI, Histoire du Proche-Orient contemporain, 2015, aux éditions La Découverte, 128 pages.
Ancienne élève de l’École Normale Supérieure de Fontenay-Saint-Cloud, Agrégée d’Histoire, chargée de recherches au Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), chargée de recherches au Centre Marc-Bloch de Berlin sur les mondes arabes contemporains, chercheuse associée au Collège de France pour l’étude du monde arabe contemporain, elle anime des séminaire à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EGESS) sur l’histoire politique et sociale du monde arabe contemporain.
[5] Jean-Pierre FILIU, Histoire du Moyen-Orient de 395 à nos jours, 2023, aux éditions Points, collection « Points – Histoire », 528 pages.
Diplômé de Sciences Po Paris, de l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO), docteur en Histoire, Professeur des Université en Histoire du Moyen-Orient à Sciences Po Paris, chercheur au Centre d’Études et de Recherches Internationales (CERI), professeur dans les universités de Georgetown (Washington) et de Columbia (New-York), diplomate de carrière en Afrique du Nord et au Proche-Orient, il est un spécialiste mondialement reconnu sur le Proche-Orient et le Moyen-Orient.
[6] Henry LAURENS, Question juive, problème arabe (1798-2001), 2024, aux éditions Fayard, 756 pages.
[7] Ilan PAPPÉ, Une terre pour deux peuples : Histoire de la Palestine moderne, 2004, aux éditions Fayard, 374 pages.
Formé par l’Université Hébraïque de Jérusalem, puis à l’Université d’Oxford, il a enseigné à l’Université d’Haïfa (Israël) puis à l’Université d’Exeter en Grande Bretagne. Il fait partie de l’école israélienne historiographique dite des « Nouveaux historiens ».
< Sur le sionisme
[8] Georges BENSOUSSAN, Une histoire intellectuelle et politique du sionisme 1860-1940, 2002, aux éditions Fayard, 1080 pages.
[9] Georges BENSOUSSAN, Un Nom impérissable. Israël, le sionisme, la destruction des Juifs d’Europe (1933-2007), 2008, aux éditions du Seuil, 304 pages.
[10] Jean-Pierre FILIU, Comment la Palestine fut perdue : Et pourquoi Israël n’a pas gagné. Histoire d’un conflit (XIXe – XXIe siècle), 2014, aux éditions du Seuil, 432 pages.
[11] Mireille HADAS-LEBEL, Le Peuple hébreu: Entre la Bible et l’Histoire, 1997, aux éditions Gallimard, collection « Découvertes Gallimard », 160 pages.
[12] Maurice-Ruben HAYOUN, Petite histoire de la philosophie juive, 2017, aux éditions Ellipses, 217 pages.
Philosophe et spécialiste de la philosophie juive, essentiellement dans ses courants rabbiniques, il nuance les thèses de Shlomo SAND sur la construction de la nation juive et de la pensée sioniste.
[13] Maurice-Ruben HAYOUN, Les lumières de Cordoue à Berlin: Une histoire intellectuelle du judaïsme, Tome 1, 2008, aux éditions Pocket-Agora, 672 pages, et Tome 2, 768 pages.
[14] Shlomo SAND, Comment la terre d’Israël fut inventée: De la Terre sainte à la mère patrie, 2014, aux éditions Flammarion, collection « Champs-Flammarion », traduction de Michel BILIS, 432 pages.
Formé à l’Université de Tel-Aviv puis à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS, Paris, France)
[15] Shlomo SAND, Comment le peuple juif fut inventé : De la Bible au sionisme, 2018, aux éditions Flammarion, collection « Champs La bibliothèque idéale du savoir », traduction de Sivan Cohen-Wiesenfeld & Levana Frenk, 612 pages.
< Sur le nationalisme palestinien et le panarabisme
[16] Jean-Pierre FILIU, Histoire de Gaza, 2012, 2015, aux éditions Fayard, 460 pages.
[17] Jean-Pierre FILIU, Les Arabes, leur destin et le nôtre. Histoire d’une libération, 2015, aux éditions La Découverte, 264 pages.
[18] Henry LAURENS, La Question de la Palestine, tome 1 « 1799-1922 L’invention de la Terre sainte », 1999, aux éditions Fayard, 799 pages.
[19] Henry LAURENS, La Question de la Palestine, tome 2 « 1922-1947 Une mission sacrée de civilisation », 2002, aux éditions Fayard, 704 pages.
[20] Henry LAURENS, La Question de la Palestine, tome 3 « 1947-1967 L’accomplissement des prophéties », 2007, aux éditions Fayard, 838 pages.
[21] Henry LAURENS, La Question de la Palestine, tome 4 « 1967-1982 Le rameau d’olivier et le fusil du combattant », 2011, aux éditions Fayard, 912 pages.
[22] Henry LAURENS, La Question de la Palestine, tome 5 « 1982-2001 La paix impossible », 2015, aux éditions Fayard, 888 pages.
Ancien élève des classes préparatoires littéraires du lycée Louis-Le-Grand (Paris) et de l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne et de l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO), docteur, historien, professeur des universités à l’INALCO, professeur au Collège de France avec la chaire « Histoire contemporaine du monde arabe », et chercheur au Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS).
[23] Edward W. SAÏD, Dans l’ombre de l’Occident, suivi de l’essai de Seloua Luste BOULBINA, Les Arabes peuvent-ils parler ?, 2015, aux éditions Evergreen et Payot, collection « Petite bibliothèque Payot – Philosophie », 208 pages.
< Sur la 1ère guerre israélo-arabe et la question des réfugiés palestiniens
[24] Georges BENSOUSSAN, Les origines du conflit israélo-arabe (1870-1950), 2023, aux éditions Que sais-je ?, 128 pages.
Historien franco-marocain, ancien élève du Lycée Henri-IV et l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne, spécialiste de la mémoire de la Shoah, il démontre que le lien entre la destruction des Juifs d’Europe et la création de l’État d’Israël est symbolique et politique et non causal.
[25] Yoav GELBER, Palestine, 1948 : War, Escape and the Emergence of the Palestinian Refugee Problem, 2006, Brighton, Sussex Academic Press, 436 pages.
Historien formé à l’Université Hébraïque de Jérusalem, enseignant à l’Université Ben Gourion du Neegev puis de l’Université d’Haïfa (Israël). Historien classé à droite sur l’échiquier politique israélien, il s’oppose aux historiens de l’école historiographique des « Nouveaux historiens ».
[26] Walid KHALIDI, « Plan dalet: The Zionist Master Plan for the conquest of Palestine », 1961, 1988, article de Middle East Forum, et Journal of Palestine Studies, avec cinq annexes supplémentaires.
Formé à l’Université d’Oxford, professeur à l’Université américaine de Beyrouth puis dans les universités de Harvard et de Princeton, fondateur de l’Institut des Études Palestiniennes, de la Société Royale des Sciences (Amman, Royaume de Jordanie) il est un historien précurseur des études sur le peuple palestinien, son histoire contemporaine et la question des réfugiés.
[27] Walid KHALIDI, All That Remains: The Palestinian Villages Occupied and Depopulated by Israel in 1948, 1992, Institute for Palestine Studies, 636 pages.
[28] Benny MORRIS, 1948, A History of the first Arab-Israeli War, 2008, Yale Yale University Press, 544 pages.
Formé à l’Université Hébraïque de Jérusalem puis à l’Université de Cambridge en Grande Bretagne, il est d’abord enseignant à l’Université Ben Gourion du Neegev à Beer Sheva en Israël puis à l’Université du Maryland à Park College.
[29] Benny MORRIS, Righteous Victims: A History of the Zionist-Arab Conflict, 1881-2001, John Murray Publishers Ltd766 pages.
[30] Eugene L. ROGGAN & Avi SHLAIM, 1948 : la guerre de Palestine. Derrière le mythe…, 2002, aux éditions Autrement, 286 pages.
Avi SHLAIM est juif bagdadi, émigré en Israël et ensuite en Grande-Bretagne, formé à l’Université d’Oxford et à la London School of Economics, enseignant à Oxford, membre de la British Academy, il fait partie de l’école historiographique des « Nouveaux historiens israéliens ».
[31] Ilan PAPPÉ, Les dix légendes structurantes d’Israël, 2022, aux éditions Les Nuits rouges, traduction de Denise PRÉVOST et Étienne LESOURD, 213 pages.
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