COMPOSITION
Le rapport des sociétés à leur passé : l’historien et les mémoires de la Seconde Guerre mondiale.
Vous montrerez comment les historiens ont permis le renouvellement des mémoires de la Seconde Guerre mondiale, en France.
La Seconde Guerre mondiale (1939-1945 en Europe) est encore, 70 ans après la capitulation sans condition des Nazis (mai 1945) et de l’Empire japonais (septembre 1945) un redoutable enjeu de mémoire : la production historiographique est phénoménale, l’instrumentalisation politique forte (Visites des notables japonais au temple de Yasukuni, Tokyo), même si les historiens ont réalisé un travail exceptionnel, notamment en publiant des manuels d’histoire communs (Manuels franco-allemand , nippo-sino-coréen, 2005). En Europe, la traque des anciens nazis se poursuit, en France l’intérêt pour la Seconde Guerre mondiale ne se dément pas, en témoigne le succès de la série documentaire télévisée Apocalypse, réalisée à partir d’images d’archives colorisées, sur France 2. Pourtant, l’histoire critique de la Seconde Guerre mondiale en France dut se faire à travers les mythes célébrés par les différents groupes porteurs de mémoire (Résistance communiste, appareil d’État, mouvements gaullistes…) et ne s’est établie qu’aux prix de révisions parfois déchirantes des écrits des historiens eux-mêmes.
Dans un premier moment (1944-1973) la France vit plus ou moins dans la conviction sans cesse répétée que le peuple trompé par une minorité de collaborateurs a été unanimement résistant tandis que la personne du Maréchal Pétain, « bouclier » de la France servait en attendant que le « glaive » gaulliste ne puisse frapper les occupants. Depuis la parution de La France de Vichy (1940-1944) de Robert PAXTON (1973, Paris, éditions du Seuil), les historiens ont écrit une histoire plus critique de la France et des Français en guerre, une histoire plus critique mais aussi plus grise.
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Dès 1944, le général DE GAULLE instrumentalise la mémoire de la Seconde Guerre mondiale qui s’achève afin de consolider son pouvoir, de raffermir les institutions et de garantir, autour de l’unité retrouvée, une place au sein des vainqueurs à la France libérée. C’est ce que les historiens appellent la « résistancialisme » (Henry ROUSSO, Le Syndrome de Vichy, 1987). Comment comprendre qu’un homme issu de la résistance ait pu laisser se développer une mémoire frelatée de la Seconde Guerre mondiale ?
Le contexte de l’après-guerre qui courre de 1944 (Libération de la France) à 1947 (Début de la « Guerre froide », 1947-1991), ou 1949 (création de la République Fédérale d’Allemagne, RFA) est confus et complexe. Il explique pourtant largement la volonté des gaullistes d’établir rapidement une mémoire consensuelle de la France en guerre. En 1944, alors que les débarquements en Normandie (6 juin 1944) et en Provence (15 août 1944) entraînent la libération du territoire français (Paris libéré, 25 août 1944) le général DE GAULLE est pris dans un dilemme dont il ne sortira qu’avec une réconciliation nationale rapide incluant toutes les parties, des communistes aux collaborateurs. S’il est bien en cours auprès de Winston CHURCHILL (Premier Ministre de Grande Bretagne, 1940-1945) les Américains le prennent pour un condottiere. Ces derniers ont jusqu’au débarquement en Afrique du Nord (1942) entretenu les meilleurs rapports avec le régime de Vichy (1940-1944). Les États-Unis ont même prévu de mettre la France sous administration militaire (AMGOT) et d’y faire circuler une monnaie en remplacement du Franc. Le général DE GAULLE doit faire la preuve que les Français même à peine libérés peuvent administrer efficacement la France afin de la faire participer aux durs combats de l’année 1945. Pour cela DE GAULLE doit disposer d’un appareil d’État en bon état de marche. DE GAULLE emmène dans sa corbeille l’Empire et ses ressources en hommes et en matières premières : mais il doit faire la preuve de sa capacité à gérer un État en guerre. Or « l’épuration sauvage » se transforme en vengeance (10 000 morts, dont 75% avant le 8 mai 1945), les mouvements de résistance sont surarmés, les Francs Tireurs et Partisans (FTP) du Parti Communiste Français (PCF) représentent peut-être une menace pour la sécurité de l’État, les colonies font sécession (Le Vietminh proclame l’indépendance du Vietnam, 2 septembre 1945, les Algériens demandent l’indépendance, 8 mai 1945, répression de Sétif). Si les personnalités les plus compromises avec les Nazis sont fusillées ou se suicident (Pierre DRIEU LA ROCHELLE, Robert BRASILLACH, Pierre LAVAL…) les autres sont condamnées à des peines de dégradation nationale puis amnistiées (1951, 1953). 50% des suspects arrêtés sont libérés : ceux qui passent en justice sont acquittés ou reçoivent un non-lieu (45%). En 1948 déjà 68% des condamnés avaient été libérés… Le PCF qui ne veut pas être assimilé au parti de « la terreur rouge » appuie cette politique conciliante qui frappe surtout les jeunes et les pauvres, même si certaines entreprises sont nationalisées en représailles des faits de collaboration (RENAULT). Dès 1951, les anciens collaborateurs ont leur journal : Rivarol…
Tous les grands corps de l’État sont composés d’anciens collaborateurs (PAPON, préfet de police de Paris en 1958). Plusieurs personnalités de la résistance ont été des fonctionnaires vichystes (François MITTERRAND, Ministre de l’Intérieur, 1954, président de la République 1981-1995, François COUVE DE MURVILLE, Ministre des Affaires Étrangères puis Premier Ministre du général DE GAULLE). Pour eux, le mythe de « l’épée et du bouclier » popularisé par Robert ARON (Le régime de Vichy, 1954, Paris, Fayard) convient très bien : d’un côté le Maréchal PÉTAIN qui incarne « l’honneur civique […] l’honneur d’un gouvernement qui su maintenir les données de son indépendance […] » et de l’autre « […] Celui qu’invoque le Général de Gaulle, c’est l’honneur militaire […] ». Et Robert ARON de conclure « […] Tous deux étaient également nécessaires à la France […] ». En 1946 le film de René CLÉMENT, La bataille du Rail (90 minutes, Grand prix International du festival de Cannes 1946), film de commande, exalte la résistance et donne le ton des fictions suivantes pour vingt ans : l’heure est à l’exaltation de l’héroïsme. Le Maréchal PÉTAIN lors de son procès à d’ailleurs ouvert la voie, assumant seul les responsabilités de la politique de Vichy, se posant en bouclier des Français face aux Nazis (« Je fais don de ma personne à la France », juin 1940). La mémoire officielle gaulliste n’avait qu’à se greffer sur cette affirmation reprise sans distanciation critique jusqu’au milieu des années soixante-dix. Le pouvoir gaulliste anime le souvenir de la guerre en commémorant les grandes figures de la résistance intérieure : le Mémorial de la France combattante inauguré (1960) au Mont Valérien où furent fusillés des otages (Dont le communiste Gabriel Péri), l’entrée au Panthéon des cendres de Jean MOULIN (1964) scénographiée par le Ministre de la Culture, André MALRAUX, représentent une forme d’apothéose de la mémoire officielle « résistancialiste », qu’elle soit gaulliste ou communiste. En parallèle, mais dans la même veine, le PCF, qui se proclame « le parti des 75 000 fusillés » (les historiens diront 30 000 pour toute la résistance), met en avant ses figures héroïques, Guy MÔQUET d’abord, mais aussi le groupe MANOUCHIAN, martyr des FTP-Main d’œuvre Immigrée (FTP-MOI). On gomme volontairement les images dérangeantes : dans Nuit et brouillard (1956) Alain RESNAIS passe à la gouache le képi d’un gendarme français surveillant le camp de concentration de Pithiviers avant le transfert des Juifs qui y sont internés vers les camps d’extermination. On omet de rappeler que jusqu’en 1942 le PCF est aux ordres de Moscou, l’URSS étant alliée des Nazis…
Pourtant, il serait naïf de penser que pendant trente ans les Français se contentèrent de commémorations et de récits lénifiants pour étancher leur soif de comprendre. En effet, la Seconde Guerre mondiale constitue l’événement traumatique majeur, « Pour peu qu’on ait eu plus de quinze ans en 1940 » comme dit Françoise GIROUD (L’Express, 1971). Les stations de métro (Stalingrad, Guy-Môquet, Jacques-Bonsergent…) ne suffisent pas. Déjà Jean-Pierre MELVILLE (1969) avec L’armée des ombres traçait un portrait sombre et nuancé d’une résistance violente et implacable, facilement portée au crime. L’image des Allemands s’était nuancée et dans les grands films (Le jour le plus long 1962, Paris brûle-t-il ? 1966) qui rappelaient les hauts faits d’armes alliés les soldats allemands avaient la morale irréprochable. Là encore les impératifs politiques du rapprochement franco-allemand, de la construction européenne (1957) et de la « Guerre froide » dictaient un ton consensuel, certes, mais qui gommait aussi les aperçus caricaturaux : les « enfants blonds de Göttingen » valaient bien ceux de Paris. Une image que Le silence de la mer (VERCORS, 1942, éditions de Minuit) avait déjà esquissé. Insensiblement, le mythe gaullien et communiste s’effritait. En 1971, Max Öphuls dans Le Chagrin et la Pitié, (Que l’ORTF refusera de programmer à la télévision jusqu’en 1981, 700 000 spectateurs en salle), brosse le portrait d’une France attentiste et bien volontiers arrangeante avec l’occupant. Le film de Louis MALLE, Lacombe Lucien (1974), fait d’un collaborateur le héros tragique de la grande histoire. Si les ressorts triviaux de la collaboration, des Beur-Œuf-Fromage (BOF) artistes du « marché noir » (La traversée de Paris, Claude AUTANT-LARA, 1956) sont connus, la mémoire de la déportation des prisonniers de guerre dans les stalags, la main d’œuvre du Service du Travail Obligatoire (STO) et les souvenirs des déportés dans les camps d’extermination nazis restent moins diffusés, et même s’ils ne sont pas ignorés (Si c’est un homme, de Primo LEVI, 1947) ils ne constituent pas encore un éléments structurant de la mémoire française de la Seconde Guerre mondiale.
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À partir du milieu des années soixante-dix, une profonde révolution historiographique se met en marche, tantôt initiée par des historiens (Dont l’Américain Robert O. PAXTON), tantôt sous la pression de groupuscules d’extrême-droite (« Négationnisme ») ou d’associations. Un « devoir de mémoire » s’impose paradoxalement de cette révolution historiographique, figeant parfois dans l’inconscient collectif des recherches universitaires dont on remet en question aujourd’hui certaines hypothèses.
Si la parution de La France de Vichy (1940-1944) de l’historien américain Robert O. PAXTON. (Seuil, 1973) marque un tournant majeur en France dans la recherche consacrée à la Seconde Guerre mondiale, c’est aussi parce que le contexte depuis 1945 a radicalement changé et que la communauté est désireuse de plus de vérité et de nuances que le « roman national » qu’on lui a servi jusqu’alors. Sans cesse politisée, l’histoire et la mémoire de la Seconde Guerre mondiale servent aussi de coups de boutoirs portés contre le régime gaulliste et la droite, au pouvoir depuis 1958. Le général DE GAULLE est mort (1970), son gouvernement déconsidéré auprès de la jeunesse (1968), le mouvement gaulliste n’est plus directement au pouvoir (1974), les gouvernements de droite ont perdu leur légitimité avec l’amplification de la « crise » (« Chocs pétroliers », 1973-1974 et 1979), le PCF s’est perdu de réputation avec les coups de force successifs de Moscou (Budapest 1956, Prague 1968, Afghanistan 1979, Pologne 1980). Les baby boomers arrivent au pouvoir sans considération particulière pour les mythes auxquels ont cru leurs aînés. PAXTON présente une France maréchaliste (Qui accorde sa confiance à la personne du Maréchal PÉTAIN, le héros de la Marne et de Verdun), des élites volontiers pétainistes (Qui adhèrent aux thèses antisémites et antidémocratiques de la « Révolution nationale », comme DARLAN et GIRAUD), un establishment plutôt bien disposé à l’égard des Allemands en général et des Nazis en particuliers (DRIEU LA ROCHELLE, BRASILLACH), un appareil d’État collaborationniste (Favorable à la collaboration à outrance) dès 1942, et des décideurs choisi de plus en plus parmi les fascistes français (Milice de DARNAND, partis fascistes de DORIOT ou DÉAT). Il révèle que les mesures antisémites de Vichy sont prises souvent avant les demandes allemandes (Le port de l’étoile jaune pour les Juifs est obligatoire en France avant Berlin), que les hauts fonctionnaires de police ont docilement répercuté voire amplifiés les ordres allemands (Rafle du Vel d’Hiv, 1942). Sans la participation active et parfois enthousiaste de l’appareil d’État, sans l’antisémitisme du Maréchal PÉTAIN, personnellement aux commandes de la politique antisémite du régime, les Juifs vivants en France n’auraient pas été aussi massivement déportés (76 000 déportés, 3% de survivants…)
Désormais les tabous sont rompus. PAXTON ouvre la voie à de nombreuses pistes d’études. Pourtant la révision de la mémoire officielle ne vient pas de là où on l’attendait. Les anciens collaborateurs sont de plus en plus audibles : DARQUIER DE PELLEPOIX, ancien commissaire aux questions juives de Vichy, déclare : « […] À Auschwitz, on a gazé que les poux ! […] » (L’Express, 1978). À Lyon, un groupe d’historiens réunis autour de Robert FAURISSON (1978, « Le problème des chambres à gaz et la rumeur d’Auschwitz. », Le Monde, 29 décembre 1978) et proches de la droite nationale, élaborent une révision polémique des travaux sur la destruction du peuple juif par les Nazis. Leurs travaux se concentrent d’abord sur les chiffres mais n’ont pas d’autre but que de nier la volonté nazie d’exterminer les juifs d’Europe. Pour cette raison ils sont désormais les « négationnistes ». Mais la démarche est salutaire ; les chiffres en effets ont été laissés aux estimations les plus fantaisistes. L’énormité du crime de génocide, les images effroyables de mise à mort barbare diffusées par Nuit et brouillard (1956) puis Shoah (Claude LANZMANN, 1985), le sort particulier fait aux enfants (Au revoir les enfants, Louis MALLE, 1987), tout concourrait à faire du génocide perpétré par les Nazis contre les juifs une question plus philosophique que scientifique. Avec l’habitude, on était passé de 6 millions de juifs tués (Chiffre rappelé au procès d’EICHMANN, 1961), à 6 millions de Juifs tués à Auschwitz, de 12 millions de personnes exterminées dans les camps à 12 millions de juifs tués. Les chiffres véhiculés dans la presse, les manuels, les travaux scientifiques parfois, étaient faux, non pas par duperie mais par paresse et par désintérêt pour une question qui semblait sordide face au crime. Il fallu recompter. Raoul HILBERG (La destruction des Juifs d’Europe, 1961, 1985) le fit, et établit au passage les preuves de la volonté génocidaires des Nazis et des modalités minutieuses de l’exécution de leur programme de « solution finale de la question juive » par les gaz toxiques (Monoxyde de Carbone, Zyklon B). L’association « Les fils et filles de déportés juifs de France » (1979) de Serge et Beate KLARSFELD, chasseurs de nazis, avait dénoncé la grâce accordée à Paul TOUVIER (1971) et demandèrent justice à l’État. Le procès, filmé, contre le responsable de la Gestapo de Lyon (1942-1944), Klaus BARBIE, assassin de Jean MOULIN (1943) fit venir à la barre des historiens de renom (Robert PAXTON, François BÉDARIDA) qui établirent la responsabilité de l’État français et de ses entreprises publiques (Société Nationale des Chemin de fer Français, SNCF, par exemple) dans le génocide contre les juifs. Des collaborateurs et des hauts fonctionnaires furent arrêtés : Jean LEGUAY (1979), Paul TOUVIER (1994) ancien milicien, Maurice PAPON (1998) Secrétaire général de la préfecture de la Gironde (1942-1944), Préfet de police de Paris (1958-1967), Ministre du Budget (1978-1981). En 1995, Jacques CHIRAC, président de la République (1995-2007) reconnaît la responsabilité de l’État français dans l’extermination des Juifs (« […] Les moments qui blessent la mémoire […] »). La loi GAYSSOT (1990) fait du négationnisme un délit passible de poursuites pénales. En 2005, un « Mémorial de la Shoah » est inauguré à Paris.
On est passé d’une mémoire officielle lénifiante à un « devoir de mémoire » qui se confond avec l’hyper-commémoration mémorielle en vigueur en Algérie pour la guerre de libération (1954-1962). Le judiciaire invite et s’invite dans les débats universitaires. Une dérive qu’Henry ROUSSO dénonce. Pourtant les champs historiographiques sur la Seconde Guerre mondiale se sont considérablement étendus, favorisant l’émergence de découvertes majeures : les travaux de HILBERG (1961, 1985, 1988) ont mis en avant le rôle de la « Shoah par balles » des Einsatzgruppen (1939-1942), ceux de BROWNING (Des hommes ordinaires, 1992) étudient l’origine sociale des tueurs sur le front de l’Est, ceux d’INGRAO (Croire et détruire, 2010) ceux des intellectuels au sein de la machine SS. En France, le renouvellement des connaissances permet une meilleure appréhension des autres crimes d’État : la connaissance de la guerre d’Algérie (1954-1962) est renouvelée et les auteurs de massacres sommés de s’expliquer devant les témoins (AUSSARESSES et sa victime ILGHILARIZ). La Traite et la déportation des Africains sont reconnues comme des crimes contre l’humanité (Loi TAUBIRA, 2001) et mises au programme des classes de Collège et de Lycée. Le génocide des Tziganes (Emmanuel FILHOL, La mémoire et l’oubli : l’internement des Tziganes en France, 2004), les « Malgré-Nous » (les 130 000 Alsaciens, Lorrains et Sarrois engagés de force dans la SS, dont 33% ne reviennent pas.) sont reconnus victimes du nazisme (2010), comme les 15 000 « Malgré-Elles » à qui le Mémorial d’Alsace-Moselle consacre une exposition (2013). Parfois la nouvelle vérité historique est battue en brèche par de nouvelles recherches : ainsi Pierre LABORIE (Le Chagrin et le Venin, 2011) rappelle que si la résistance a été minoritaire, elle a survécu en recevant une aide silencieuse mais réelle de la population française, maréchaliste certes, mais hostile aux occupants par patriotisme. La dialectique entre Histoire (Critique, méthodique) et mémoire (Subjective, qui ne supporte pas la contradiction) est difficile. Personne d’autre que Daniel CORDIER (Jean Moulin, l’inconnu du Panthéon. 1989, Paris) ne l’a mieux transcrite, lui qui fut acteur de l’Histoire (Secrétaire personnel de Jean Moulin) et historien : « […] Chez tous, j’observais des lacunes, des inexactitudes ou contrevérités. Ma méfiance s’est encore accrue lorsque faisant parfois appel à mes souvenirs, je me suis pris moi-même « la main dans le sac » : certains documents contredisaient la chronologie de ma mémoire […] J’ai compris le danger des témoignages pour établir les faits et la prudence indispensable dans leur utilisation […] » (Geste, n°3, automne 2006).
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Les groupes porteurs de mémoire dominants, proches des politiques au pouvoir, ont longtemps constitués les seuls témoins recevables dans la constitution de la mémoire officielle de la Seconde Guerre mondiale en France. Le dynamisme des travaux des historiens et la vivacité de leurs échanges, possibles uniquement en démocratie, ont permis cependant un renouvellement majeur des connaissances et des centres d’intérêt des historiens. D’autres histoires tragiques (Traite, Guerre d’Algérie, colonisation) ont profité de l’appel d’air créé par les historiens de la Seconde Guerre mondiale pour se réécrire sans tabou mais avec plus de rigueur.
© Erwan BERTHO (octobre 2015, révision juin 2017)
En fin d’articles, des liens vers des articles et des index liés.
SOURCES :
Références des manuels d’Histoire et de Géographie
Référence des manuels d’Histoire-Géographie
– Classe de Collège 3e
AUGER (Antoine) et BONNET (Laurent), sous la direction de, avec AGNEL (Romain), BARDAKÇI (Özkan), BAUDSON (Maryse), BEAUMONT (Laury), BLUA (Véronique), BOUDES (Cécile), BRÉANT-DARDANT (Franck), DESBROSSE (Delphine), ESCARRAS (Laurence), JACQUET (Laurent), LOIZEAU (Alain), LUCAS (Christophe), MARÉ (Marion), MUNIGA (Jacques), THOMAS (Sophie), et VINET (Magaly), Le monde depuis 1914 et la France et l’Europe dans le monde d’aujourd’hui. Programme d’Histoire et de Géographie des classes de 3e, 2012, Paris, aux éditions Hachette, Hachette-Éducation, 432 pages, ISBN 978-2-01-125643-7.
– Classe de Première générale
BESSET (Frédéric), GASNIER (Anne), MAILLO-VIEL (Fanny), NAVARRO (Michaël) Université de Lyon 1, et SPINA (Raphaël) Aix-Marseille Université, IUT, Département Métiers du livre et du patrimoine, sous la direction de, avec pour l’équipe d’Histoire, BIREBENT (Christian), chargé de cours à l’Université François Rabelais de Tours, ISOARD (Élodie), LANCELOT (Sylvain), MARTINE (Nathalie), MOURTOUX (Jean-François), PAGE (Morgane) et POUPAULT (Christophe), et pour l’équipe de Géographie avec, BODINEAU (Valérie), Professeur Agrégé (PRAG) à l’Université de Nantes, GANGNEUX (Thomas), LE GOIX (Renaud), Professeur des universités à la faculté de Géographie de l’Université Paris VII Denis Diderot, MARICHEZ (Nicolas), PICOLLIER (Julien), REKACEWICZ (Philippe), journaliste, RUIZ (Emmanuelle), UGINET (Estelle), et ZRAEZAE (Youns), Histoire-Géographie. Première S., 2015, Paris, aux éditions Hachette, Hachette-Éducation, 407 pages, ISBN 978-2-01-395408-2
CHEVALLIER (Marielle), CIATTONI (Annette), FRÉMONT-VANACORE (Anne), LAPRAY (Xavier) et MARIANI (Antoine), sous la direction de, avec GUYONNET (Sarah), pour la coordination pédagogique, avec pour l’équipe d’Histoire BOUREL (Guillaume), DUFRESNOY (Ivan), GUILLAUSSEAU (Axelle), HUBAC (Jean), NÉRARD (François-Xavier), Maître de conférences à l’Université Panthéon-Sorbonne Paris I, QUEMENEUR (Tramor), Attaché Temporaire d’Enseignement et de Recherche (ATER) à l’Université de Paris VIII Vincennes-Saint Denis, et VENAYRE (Sylvain), Professeur en Histoire contemporaine à l’Université de Grenoble-Alpes, et pour l’équipe de Géographie avec BEUCHER-AUJOL (Stéphanie), EYSSETTE-LOUVEAUX (Marie-José), LIBOUREL (Élodie), MEKDJIAN (Sarah) et ZIEGLER (Véronique), Histoire-Géographie. Première S., 2015, Paris, aux éditions Hatier, 439 pages, ISBN 978-2-218-99282-7
– Classe de Terminale générale
BOUREL (Guillaume), CHEVALLIER (Marielle), CIATTONI (Annette) et RIGOU (Gérard), sous la direction de, Des clés historiques et géographiques pour lire le monde. Histoire-Géographie. Terminale S., 2012, Paris, aux éditions Hatier, 227 pages, ISBN 978-2-218-96119-9.
DAGORN (René-Éric), sous la direction de, avec BARRIÈRE (Philippe), CARUSO (Olivier), et CONSIL (Jean-Michel), Des clés historiques et géographiques pour lire le monde. Programme 2012. Histoire-Géographie. Terminale S, 2012, Paris, aux éditions Belin, 223 pages, ISBN 978-2-7011-6266-9.
Référence des manuels d’Histoire
– Classe de Première générale
BESSET (Frédéric), NAVARRO (Michaël) Université de Lyon 1, et SPINA (Raphaël) Aix-Marseille Université, IUT, Département Métiers du livre et du patrimoine, sous la direction de, avec BIREBENT (Christian), chargé de cours à l’Université François Rabelais de Tours, ISOARD (Élodie), LANCELOT (Sylvain), MARTINE (Nathalie), MOURTOUX (Jean-François), PAGE (Morgane) et POUPAULT (Christophe), Questions pour comprendre le XXe siècle. Histoire. Premières ES/L et S., 2015, Paris, aux éditions Hachette-Éducation, 383 pages, ISBN 978-2-01-395406-8
CHEVALLIER (Marielle), Centre National de Documentation Pédagogique (CRDP) et LAPRAY (Xavier), sous la direction de, avec BOUREL (Guillaume), DUFRESNOY (Ivan), GUILLAUSSEAU (Axelle), HUBAC (Jean), NÉRARD (François-Xavier), Maître de conférences à l’Université Panthéon-Sorbonne Paris I, QUEMENEUR (Tramor), Attaché Temporaire d’Enseignement et de Recherche (ATER) à l’Université de Paris VIII Vincennes-Saint Denis, et VENAYRE (Sylvain), Professeur en Histoire contemporaine à l’Université de Grenoble-Alpes, Questions pour comprendre le XXe siècle. Premières L/ES/S, 2015, Paris, aux éditions Hatier, 359pages, ISBN 978-2-218-98944-5
– Classe de Terminale générale
ADOUMIÉ (Vincent) et FOUCHARD (Dominique), sous la direction de, avec ANCEL-GERY (Géraldine), BARDOT (Christian), BARICHNIKOFF (Catherine), BÉNÉZECH (Fabien), DARIER (Gilles), GENÊT (Stéphane), JOUSSELIN-MISERY (Pascale), SELLIN (Corentin), VIGNAL (Alain) et ZACHARY (Pascal), Regards historiques sur le monde actuel. Histoire. Terminale S., 2014, Paris, aux éditions Hachette – Éducation, 223 pages, ISBN 978-2-01-135615-4.
ADOUMIÉ (Vincent) et ZACHARY (Pascal), sous la direction de, avec ANCEL-GERY (Géraldine), BARDOT (Christian), BARICHNIKOFF (Catherine), BÉNÉZECH (Fabien), CONORD (Fabien), IARDELLA-BLANC (Emmanuelle), JOUSSELIN-MISERY (Pascale), LIMANE (Sahondra), MOUREY (Emmanuel), PAQUIN (Étienne), PENNERATH (Jean-Yves), SELLIN (Corentin), VIGNAL (Alain) et YENDT (David), Regards historiques sur le monde actuel. Terminales L/ES., 2012, Paris, aux éditions Hachettes, en partenariat avec l’ISTRA, 400 pages, et plus particulièrement à partir des pages 294 consacrées au thème 4 « Les échelles de gouvernement dans le monde de la fin de la Seconde Guerre mondiale à nos jours. », ISBN 978-2-01-135565-2.
BOUREL (Guillaume) et CHEVALLIER (Marielle) du Centre National de la Documentation Pédagogique (CNDP), sous la direction de, avec BURESI (Pascal) directeur de recherche au Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), DESCAMPS (Anne), DUFRESNOY (Ivan), HAILLANT (Marie-Reine), HUBAC (Jean), LEMAIRE (Sandrine), NÉRARD (François-Xavier), PAULÈS (Xavier), SAULE (Sandrine) et VINCENT (Marie-Bénédicte), Regards historiques sur le monde actuel. Histoire. Terminales L-ES. , 2012, Paris, aux éditions Hatier, 408 pages, ISBN 978-2-218-96114-4.
COLON (David), sous la direction de, avec la coordination pédagogique de MASANET (Philippe) & de PICARD (Jean-Baptiste), et la participation à la relecture de STORA (Benjamin), professeur à Paris XIII et de SFEIR (Antoine), professeur à l’École des Hautes Études en Sciences de l’Information et de la Communication (Ex-CELSA), Regards historiques sur le monde actuel. Programme 2012 d’Histoire Terminales L&ES, 2011, Paris, aux éditions Belin, collection « David Colon », 408 pages, ISBN 978-2-7011-5837-2.
Références des ouvrages scientifiques :
AZÉMA (Jean-Pierre) & BÉDARIDA (François), La France des années noires, 1999, 2000, Paris, édition revue et mise à jour, aux éditions Le Seuil, collection « Point Seuil » série « Point Histoire », en deux tomes, tome 1 « De la défaite à Vichy », 580 pages, ISBN 978-2020183062, et tome 2 « De l’occupation à la Libération », 632 pages, ISBN 978-2- 020183079.
BÉDARIDA (François), Le Nazisme et le génocide, histoire et témoignages, 1997, Paris, aux éditions Pocket, collection « Pocket Agora », 254 pages, ISBN 978-2-26607679-1.
CORDIER (Daniel), Jean Moulin, l’inconnu du Panthéon, 1989, Paris, aux éditions Jean-Claude Lattès, en 3 tomes : tome 1 Une ambition pour la République, 894 pages, tome 2 Le choix d’un destin, 762 pages, et tome 3 De Gaulle, capitale de la Résistance, 1480 pages, ASIN B0050ICVPE
FILHOL (Emmanuel), La mémoire et l’oubli: l’internement des Tziganes en France (1940-1946), 2004, Paris, aux éditions L’Harmattan, collection « Interface », 126 pages, ISBN 978-2-74756202-7
LABORIE (Pierre), Le Chagrin et le Venin : la France sous l’occupation, mémoire et idées reçues, 2011, 2014, Paris, aux éditions Bayard jeunesse, collection « Essais », 354 pages, ISBN 978-978-222747735-3
PAXTON (Robert O.), La France de Vichy (1940-1944), 1972, traduction en Français en 1973, Le Seuil, édition revue de 1999, collection « Point Seuil », série « Point Histoire », 475 pages, ISBN 978-2020392105.
ROUSSO (Henry), Le Syndrome de Vichy (1944-198…) retitré Le Syndrome de Vichy (1944 à nos jours), 1987, nouvelle édition en 1990, Paris, aux éditions Le Seuil, collection « Point Seuil », série « Point Histoire », 414 pages, ISBN 978-2-02012157-6.
Références des œuvres de fiction (romans, films…) :
KERR (Philip), La trilogie berlinoise. L’été de cristal. La pâle figure. Un requiem allemand, 1989, 1990 & 1991, Londres, publié chez Penguin Books Limited, sous le titre Berlin Noir, 2008, Paris, aux éditions du Masque, traduit de l’Anglais (United Kingdom) par Gilles BERTON, 836 pages, ISBN 978-2-7024-3333-1.
Références des articles de revues spécialisées :
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ASSOULINE (Pierre), « Les trahisons ordinaires des écrivains français. », in, 1985, Paris, L’Histoire, n°80, numéro spécial « Résistants et collaborateurs. Les Français dans les années noires », Partie II intitulée « Les heures chaudes de la collaboration. », aux éditions Le Seuil / La Recherche, pages 70 à 79, 129 pages, ISSN 0182-2411.
ASSOULINE (Pierre), « L’historien sur le sentier de la guerre. », in, 1985, Paris, L’Histoire, n°80, numéro spécial « Résistants et collaborateurs. Les Français dans les années noires », Partie II intitulée « Les heures chaudes de la collaboration. », aux éditions Le Seuil / La Recherche, pages 125 à 127, 129 pages, ISSN 0182-2411.
AZÉMA (Jean-Pierre), « Le drame de Mers el-Kebir », in, 1980, Paris, L’Histoire, n°23, aux éditions Le Seuil / La Recherche, pages 15 à 25, 122 pages.
AZÉMA (Jean-Pierre), Maître de conférences à l’Institut d’Études Politiques (IEP) de Paris, « Résister », in, 1985, Paris, L’Histoire, n°80, numéro spécial « Résistants et collaborateurs. Les Français dans les années noires », Partie I intitulée « Hommes et lieux de la Résistance », aux éditions Le Seuil / La Recherche, pages 9 à 24, 129 pages, ISSN 0182-2411.
BARRAL (Pierre), « La tragédie des « Malgré-nous ». », in, 1985, Paris, L’Histoire, n°80, numéro spécial « Résistants et collaborateurs. Les Français dans les années noires », Partie III intitulée « Trente huit millions de Français. », aux éditions Le Seuil / La Recherche, pages 120 à 125, 129 pages, ISSN 0182-2411.
BECKER (Jean-Jacques), « La ligne du Parti Communiste. », in, 1985, Paris, L’Histoire, n°80, numéro spécial « Résistants et collaborateurs. Les Français dans les années noires », Partie I intitulée « Hommes et lieux de la Résistance », aux éditions Le Seuil / La Recherche, pages 34 à 37, 129 pages, ISSN 0182-2411.
BÉDARIDA (François), Directeur de l’Institut du Temps Présent, Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), « Les années noires », in, 1985, Paris, L’Histoire, n°80, numéro spécial « Résistants et collaborateurs. Les Français dans les années noires », aux éditions Le Seuil / La Recherche, page 7, 129 pages, ISSN 0182-2411.
BÉDARIDA (François), Directeur de l’Institut du Temps Présent, Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), « Lyon, capitale de la résistance », in, 1985, Paris, L’Histoire, n°80, numéro spécial « Résistants et collaborateurs. Les Français dans les années noires », Partie I intitulée « Hommes et lieux de la Résistance », aux éditions Le Seuil / La Recherche, pages 30 à 33, 129 pages, ISSN 0182-2411.
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COINTET (Jean-Paul), « Les chevaliers du Maréchal. », in, 1985, Paris, L’Histoire, n°80, numéro spécial « Résistants et collaborateurs. Les Français dans les années noires », Partie III intitulée « Trente huit millions de Français. », aux éditions Le Seuil / La Recherche, pages 110 à 114, 129 pages, ISSN 0182-2411.
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DELARUE (Jacques), « La bande Bonny-Laffont. », in, 1985, Paris, L’Histoire, n°80, numéro spécial « Résistants et collaborateurs. Les Français dans les années noires », Partie II intitulée « Les heures chaudes de la collaboration. », aux éditions Le Seuil / La Recherche, pages 62 à 69, 129 pages, ISSN 0182-2411.
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DURAND (Yves), « 1 600 000 prisonniers de guerre ! », in, 1985, Paris, L’Histoire, n°80, numéro spécial « Résistants et collaborateurs. Les Français dans les années noires », Partie III intitulée « Trente huit millions de Français. », aux éditions Le Seuil / La Recherche, pages 115 à 119, 129 pages, ISSN 0182-2411.
FOUILLOUX (Étienne), « Les chrétiens, la résistance et la collaboration. », in, 1985, Paris, L’Histoire, n°80, numéro spécial « Résistants et collaborateurs. Les Français dans les années noires », Partie III intitulée « Trente huit millions de Français. », aux éditions Le Seuil / La Recherche, pages 101 à 105, 129 pages, ISSN 0182-2411.
GOSHA (Christopher), Professeur à l’Université du Québec, Montréal, Canada, « Géopolitique de l’Asie nouvelle. », Partie III du dossier intitulée « 1945-1949 : Asie, année zéro. », In, 2015, Paris, L’Histoire, juillet-août 2015, n°413-414, numéro consacré à « 1931-1945 Asie-Pacifique, l’autre guerre mondiale », mensuel, Sophia Publications, 130 pages, pages 120 à 125, ISSN 0182-2411.
GUEX (Samuel), Professeur à l’unité de Japonais de l’Université de Genève, « Une puissance coloniale (presque) comme les autres. », Partie I du dossier intitulée « 1931-1942 : Sous la botte japonaise », In, 2015, Paris, L’Histoire, juillet-août 2015, n°413-414, numéro consacré à « 1931-1945 Asie-Pacifique, l’autre guerre mondiale », mensuel, Sophia Publications, 130 pages, pages 44 à 50, ISSN 0182-2411.
JENNINGS (Éric), Professeur à l’Université de Toronto, « L’Indochine a-t-elle collaboré ? », Partie I du dossier intitulée « 1931-1942 : Sous la botte japonaise », In, 2015, Paris, L’Histoire, juillet-août 2015, n°413-414, numéro consacré à « 1931-1945 Asie-Pacifique, l’autre guerre mondiale », mensuel, Sophia Publications, 130 pages, pages 52 à 50, ISSN 0182-2411.
KASPI (André), « Pétain, Giraud, De Gaulle : la comédie d’Alger. », in, 1986, Paris, L’Histoire, n°88, avril 1986, aux éditions de la Société d’Éditions Scientifiques, pages 50 à 58, 116 pages.
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KESSLER (Christian), Professeur détaché à l’Athénée français de Tokyo, enseignant aux Université Kanagawa de Yokohama et Musashi de Tokyo, « La vraie histoire du pont de la rivière Kwaï. », Partie I du dossier intitulée « 1931-1942 : Sous la botte japonaise », In, 2015, Paris, L’Histoire, juillet-août 2015, n°413-414, numéro consacré à « 1931-1945 Asie-Pacifique, l’autre guerre mondiale », mensuel, Sophia Publications, 130 pages, pages 62 à 64, ISSN 0182-2411.
LACOUTURE (Jean), « Juin 1940 : les appels du général De Gaulle. », in, 1985, Paris, L’Histoire, n°80, numéro spécial « Résistants et collaborateurs. Les Français dans les années noires », Partie I intitulée « Hommes et lieux de la Résistance », aux éditions Le Seuil / La Recherche, pages 25 à 29, 129 pages, ISSN 0182-2411.
LUCKEN (Michael), Directeur de Centre d’études japonaises de l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO), « Tous unis derrière l’empereur ? », Partie I du dossier intitulée « 1931-1942 : Sous la botte japonaise », In, 2015, Paris, L’Histoire, juillet-août 2015, n°413-414, numéro consacré à « 1931-1945 Asie-Pacifique, l’autre guerre mondiale », mensuel, Sophia Publications, 130 pages, pages 36 à 42, ISSN 0182-2411.
LUCKEN (Michael), Directeur de Centre d’études japonaises de l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO), « Avoir dix ans au Japon en 1935. », Partie I du dossier intitulée « 1931-1942 : Sous la botte japonaise », In, 2015, Paris, L’Histoire, juillet-août 2015, n°413-414, numéro consacré à « 1931-1945 Asie-Pacifique, l’autre guerre mondiale », mensuel, Sophia Publications, 130 pages, page 41, ISSN 0182-2411.
LUCKEN (Michael), Directeur de Centre d’études japonaises de l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO), « Y-a-t-il eu un totalitarisme japonais ? », Partie I du dossier intitulée « 1931-1942 : Sous la botte japonaise », In, 2015, Paris, L’Histoire, juillet-août 2015, n°413-414, numéro consacré à « 1931-1945 Asie-Pacifique, l’autre guerre mondiale », mensuel, Sophia Publications, 130 pages, encart page 42, ISSN 0182-2411.
MARGOLIN (Jean-Louis), Maître de Conférences à l’Université d’Aix-Marseille, « La chute de l’Empire britannique. », Partie I du dossier intitulée « 1931-1942 : Sous la botte japonaise », In, 2015, Paris, L’Histoire, juillet-août 2015, n°413-414, numéro consacré à « 1931-1945 Asie-Pacifique, l’autre guerre mondiale », mensuel, Sophia Publications, 130 pages, pages 58 à 61, entretien réalisé par Fabien PAQUET, ISSN 0182-2411.
MARRUS (Michael R.), « Vichy et les enfants juifs », in, 1980, Paris, L’Histoire, n°22, aux éditions Le Seuil / La Recherche, pages 6 à 15, 114 pages.
NDIAYE (Pap), « Les États-Unis basculent vers le Pacifique. », Partie II du dossier intitulée « 1942-1945 : Duel au sommet. », In, 2015, Paris, L’Histoire, juillet-août 2015, n°413-414, numéro consacré à « 1931-1945 Asie-Pacifique, l’autre guerre mondiale », mensuel, Sophia Publications, 130 pages, pages 74 à 77, ISSN 0182-2411.
ORY (Pascal), « Sept hauts lieux de la collaboration. », in, 1985, Paris, L’Histoire, n°80, numéro spécial « Résistants et collaborateurs. Les Français dans les années noires », Partie II intitulée « Les heures chaudes de la collaboration. », aux éditions Le Seuil / La Recherche, pages 80 & 81, 129 pages, ISSN 0182-2411.
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ROUSSO (Henry), « Collaborer », in, 1985, Paris, L’Histoire, n°80, numéro spécial « Résistants et collaborateurs. Les Français dans les années noires », Partie II intitulée « Les heures chaudes de la collaboration. », aux éditions Le Seuil / La Recherche, pages 49 à 61, 129 pages, ISSN 0182-2411.
ROUSSO (Henry), « La négation du génocide juif », in, 1987, Paris, L’Histoire, n°106, aux éditions la Société des Éditions Scientifiques, pages 76 à 80, 108 pages, ISSN 0182-2411.
SADOUN (Marc), « Les socialistes ont-ils été résistants ? », in, 1983, Paris, L’Histoire, n°55, avril 1983, pages 6 à 37, aux éditions Le Seuil / La Recherche, 114 pages.
SERENI (Constance), Maître assistante à l’Université de Genève, Portfolio commenté par, « Sur mer et dans les îles. », Partie II du dossier intitulée « 1942-1945 : Duel au sommet. », In, 2015, Paris, L’Histoire, juillet-août 2015, n°413-414, numéro consacré à « 1931-1945 Asie-Pacifique, l’autre guerre mondiale », mensuel, Sophia Publications, 130 pages, pages 78 à 83, ISSN 0182-2411.
SERENI (Constance), Maître assistante à l’Université de Genève, « Enquêtes sur les pilotes-suicides. », Partie II du dossier intitulée « 1942-1945 : Duel au sommet. », In, 2015, Paris, L’Histoire, juillet-août 2015, n°413-414, numéro consacré à « 1931-1945 Asie-Pacifique, l’autre guerre mondiale », mensuel, Sophia Publications, 130 pages, pages 92 à 96, ISSN 0182-2411.
SOUYRI (Pierre-François), Professeur à l’Université de Genève, « La guerre de Quinze Ans », In, 2015, Paris, L’Histoire, juillet-août 2015, n°413-414, numéro consacré à « 1931-1945 Asie-Pacifique, l’autre guerre mondiale », mensuel, Sophia Publications, 130 pages, pages 22 à 33, ISSN 0182-2411.
STÉPHANE (Jean-Jacques), « Jean-Pierre Azéma : Vichy au cœur. », in, 1988, Paris, L’Histoire, n°114, septembre 1988, pages 72 à 74, aux éditions la Société d’Éditions Scientifiques, 118 pages.
TETSUYA (Takahashi), Philosophe, professeur à l’Université de Tokyo, « Le trou de mémoires des nationalistes. », Partie III du dossier intitulée « 1945-1949 : Asie, année zéro. », In, 2015, Paris, L’Histoire, juillet-août 2015, n°413-414, numéro consacré à « 1931-1945 Asie-Pacifique, l’autre guerre mondiale », mensuel, Sophia Publications, 130 pages, entretien réalisé et traduit par Arnaud NANTA, chargé de recherche au Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) en poste à la Maison franco-japonaise, pages 126 à 129, ISSN 0182-2411.
THOMAS (Olivier), journaliste, « Jeux vidéos. Dans la peau d’un GI. », Partie II du dossier intitulée « 1942-1945 : Duel au sommet. », In, 2015, Paris, L’Histoire, juillet-août 2015, n°413-414, numéro consacré à « 1931-1945 Asie-Pacifique, l’autre guerre mondiale », mensuel, Sophia Publications, 130 pages, pages 97 à 99, ISSN 0182-2411.
TODESCHINI (Maya), Chargée de cours à l’Université de Genève, « Le destin des survivants. », Partie III du dossier intitulée « 1945-1949 : Asie, année zéro. », In, 2015, Paris, L’Histoire, juillet-août 2015, n°413-414, numéro consacré à « 1931-1945 Asie-Pacifique, l’autre guerre mondiale », mensuel, Sophia Publications, 130 pages, pages 104 à 110, ISSN 0182-2411.
VEILLON (Dominique), « La vérité sur le STO. », in, 1985, Paris, L’Histoire, n°80, numéro spécial « Résistants et collaborateurs. Les Français dans les années noires », Partie III intitulée « Trente huit millions de Français. », aux éditions Le Seuil / La Recherche, pages 105 à 109, 129 pages, ISSN 0182-2411.
© Bibliographie, veille médiatique et synthèse établies par Erwan BERTHO (octobre 2015, révision 2017)
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→ Correction d’un sujet du Bac 2015, document extrait de Guy Pervillé
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