COMPOSITION
Dynamiques géographiques des grandes aires continentales (3/3) : l’Asie du Sud et de l’Est : les enjeux de la croissance. (1/2)
L’Asie du Sud et de l’Est : les défis de la population et de la croissance.
Vous montrerez comment l’Asie du Sud et de l’Est, en forte croissance économique depuis que la région est devenue « l’Atelier du monde », relève le double défi, démographique et social, d’une population immense mais vieillissante et d’une redistribution plus équitable des fruits de la croissance ?
Entre Singapour, 2e port mondial, 4e place financière de la planète, et le Bangladesh, où la population a triplé en 60 ans et où 72% de la population vit encore en zone rurale, dans un des Pays les Moins Avancés (PMA) qui connaît en dépit des nombreuses délocalisations d’usines textiles en provenance du Nord un taux de croissance (4%) inférieur à la croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) mondial (6%), les inégalités sont nombreuses.
Pourtant, dans l’ensemble de la région de l’Asie du Sud (De l’Afghanistan à la Birmanie) et de l’Est (De la péninsule indochinoise au Japon et à l’Insulinde), région de l’influence bouddhique, les dynamiques sont comparables : métropolisation des hommes, littoralisation des activités, industrialisation accélérée, dépendance à l’égard des marchés internationaux d’économies extraverties, très fortes densités humaines…
Derrière ces défis, une seule question : comment transformer la croissance économique en développement durable, c’est-à-dire en développement pour tous, conciliable avec la protection des milieux de vie mais aussi de la biodiversité ?
La question amène à analyser dans un premier temps les mécanismes de la croissance démographique et économique en Asie du Sud et de l’Est (I.) afin d’en déterminer les différentes logiques, les acteurs et les territoires concernés, puis il faut analyser les conditions d’un développement durable (II.) de cette région du monde.
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L’Asie du Sud et de l’Est est une région de forte croissance démographique, même si les différences sont notables entre les pays concernés (1.), mais c’est également une région de forte croissance économique (2.).
L’Asie du Sud et de l’Est, celle des fortes densités, est aussi celle de la forte croissance démographique, même si les disparités sont de plus en plus importantes entre les pays ayant adoptés des comportements malthusiens (Chine, Singapour, Taïwan, Corée du Sud, Japon) et ceux qui effectuent leur transition démographique (Philippines, Pakistan, Afghanistan). La République Populaire de Chine (RPC) qui comptait un milliard 400 millions d’habitants en 2011 en comptera 100 millions de moins dans quarante ans, tout comme le Japon qui perdra 35 millions d’habitants en passant de 130 à 95 millions d’habitants, (Soit une diminution d’un quart de sa population), ou la Corée du Sud qui perdra 14% de sa population soit 7 millions d’habitants. À l’inverse le Pakistan va voir sa population doubler et passer de 180 millions à 320, le Bangladesh verra sa population augmenter de 80 millions (Soit une augmentation de 50%) alors que les densités rurales sont déjà supérieures à 100 habitants/km², comme les Philippines qui passeront de 100 à 150 millions d’habitants en 2050. L’Inde (1 milliard 300 millions d’habitants) sera l’État le plus peuplé du XXIe siècle avec près d’un milliard 700 millions d’habitants en 2050. 3,5 milliards d’humains vivent en Asie du Sud et de l’Est, soit un habitant sur deux, les deux pays les peuplés de la planète sont en Asie (Chine et Inde) et quatre pays (japon, Indonésie, Bangladesh et Pakistan) comptent déjà plus de 100 millions d’habitants. Déjà les dix pays musulmans les plus peuplés de la planète sont en Asie. Certains pays ont donc achevé leur transition démographique (Ceux de l’Asie de l’Est sinisée en général, de Singapour au Japon), d’autres sont en voie de transition démographique (Les pays de l’Asie du Sud-Est de l’Indochine et de l’Insulinde) d’autres encore peinent à l’initier (Les Philippines et les pays de l’Asie du Sud). Tandis que certains pays doivent affronter le vieillissement de leur population (Chine, Japon) d’autres en affrontent l’extrême jeunesse (Bangladesh, Philippines, Pakistan). Comment comprendre de telles inégalités de situation ? Le facteur politique joue un rôle secondaire : la politique de l’enfant unique en RPC initiée à partir de 1979 a donné des résultats mitigés (Même si avec 0,7 enfant par femme l’indice de fécondité chinois est un des plus bas du monde), et a engendré un grand nombre d’enfants clandestins en ville, peut-être 40 à 60 millions, et a du être assouplie dans les zones rurales (Un deuxième enfant est autorisée si le premier est une fille depuis 1984). À Shanghai 25% des habitants ont plus de 60 ans : les maigres retraites, quand elles sont versées, l’incapacité pour les enfants de prendre à leur charge leurs parents font de cette population vieillissante une population en voie de paupérisation. En Inde la politique de contrôle des naissances a été un échec. Le niveau de développement joue un rôle majeur : en Inde, les États les moins développés (Uttar Pradesh, Madhya Pradesh, Bihar) ont les indices de fécondité les plus élevés (4 enfants par femme) tandis que les États du Sud de l’Inde ont achevé leur transition démographique. Même si la croissance relative ralentit (De 2% à 1,8% par an entre 2000 et 2010), l’effet de masse joue : les Indiens sont 200 millions de plus à chaque décennie et ce depuis 1991. Le facteur religieux joue également à plein : excepté le Laos (Indice de fécondité de 4 enfants par femme), les pays monothéistes chrétiens (Philippines) ou musulmans (Pakistan, Bangladesh, Afghanistan) restent rétifs au planning familial. Enfin, partout, la condition de la femme est en question : que ce soit dans l’Inde hindouiste, la Chine communiste, le Japon hyper-développé, les femmes restent victimes de discriminations fortes. Elles sont encore trop souvent considérées comme des mères putatives, des épouses obéissantes.
Mais l’Asie du Sud et l’Asie de l’Est se caractérisent aussi par leur forte, voire très forte croissance économique, en partie soutenue par les délocalisations industrielles venues de la Triade (Amérique du Nord, Europe de l’Ouest, Asie orientale riveraine de la Mer de Chine), en partie soutenue maintenant par la montée en gamme rapide de ces économies. L’Asie du Sud et de l’Est qui regroupe 55% de la population mondiale réalise 38% du PIB mondial, encore que la RPC et le Japon en totalisent plus de 21% à eux deux ! Évalué par le FMI à moins de 1 000 milliards de dollars en 1980, le PIB de l’Asie du Sud et de l’Est culmine aujourd’hui (2012) à près de 20 000 milliards de dollars. Entre 2007 et 2012, plus de 50 millions de personnes sont sortis de la pauvreté multidimensionnelle. La très forte croissance asiatique symbolisée ces deux dernières décennies par les taux de croissance à deux chiffres de la RPC (1991-2011, croissance annuelle du PIB supérieure à 10%) est d’abord fondée sur les délocalisations d’unités industrielles de la Triade. Le mouvement est initié dès les années soixante-dix par le Japon vers ses voisins capitalistes (Corée du Sud, Taïwan, Hong Kong et Singapour) et conduit à la naissance des Nouveaux Pays Industrialisés d’Asie de 1ère génération (NPIA-1). Ce mouvement se généralise après les « chocs pétroliers » (1973-1974 et 1979) quand la course à la compétitivité amène les entreprises industrielles d’Europe de l’Ouest et d’Amérique du Nord à chercher des coûts du travail (Salaires faibles, fiscalité peu contraignante, législation sociale et syndicale inexistantes) plus faibles : l’Asie du Sud (Pakistan, Inde, Bangladesh) puis du Sud-Est (Thaïlande, Malaisie, Indonésie) et la RPC (À partir de son ouverture économique imposée par DENG XIAO PING en 1979) sont les récipiendaires privilégiées de ces délocalisations : c’est l’émergence des NPIA-2 (De 2ième génération). L’Asie de l’Est et du Sud devient « l’Atelier du monde ». La stratégie de développement industriel par substitution des importations (Les frontières sont fermées aux produits industriels développés par les entreprises locales qui montent progressivement en gamme) permet une diversification majeure des industries nationales ; L’État joue en Asie de l’Est (Japon, RPC, NPIA-1) un rôle central : au Japon le Ministère de l’Économie, du Commerce extérieur et de l’Industrie (METI) appuie les Sôgô Shôshas (Maisons de commerce) des grandes FTN japonaises, conglomérats industriels familiaux nommés les keiretsu. En Corée les Chaebols reprennent le modèle japonais et structurent l’économie dynamique du pays. En Chine les FTN (Comme la CNPC ou la Sinopec dans le domaine pétrolier) sont pilotées par des proches du régime et les enfants des dignitaires communistes (Les « Princes rouges »), les entreprises étrangères sont contraintes d’investir dans des Joint Ventures où la majorité des parts sont détenues par des hommes d’affaires chinois. À Taïwan et à Singapour l’initiative privée laisse des PME innovantes se développer à l’international (ACER dans l’électronique et l’informatique) mais l’État garde le contrôle des grandes orientations économiques, musèle l’opinion publique et n’accorde de droits sociaux qu’au compte goutte. Singapour est encore un régime autoritaire qui n’a connu que deux dirigeants depuis son indépendance ! Cette croissance liée à l’interdépendance des économies asiatiques (Ce qu’on nomme « le circuit intégré asiatique ») ou mondial (En Asie du Sud) privilégie le développement des villes géantes (Shanghai, Séoul, Tôkyô et ses 35 millions d’habitants) de plus en plus intégrées dans des conurbations littorales (La « mégalopole japonaise » de Sendaï au Nord à Kagoshima au Sud sur près de 1 200 kilomètres de long) et assurent le développement des Zones Industrialo-Portuaires (ZIP) en Chine littorale, Sud de la Corée et du Japon, extrême nord-ouest de l’Indonésie, Inde du Sud et deltas des grands fleuves. Les régions enclavées restent cependant à l’écart des fortes croissances (Xinjiang en Chine).
La croissance asiatique (Supérieure à la croissance annuelle moyenne du PIB et supérieure à la croissance démographique) génère donc de la richesse : pourtant si la pauvreté recule, surtout dans les zones urbaines et littorales, la malnutrition reste endémique. Comment concilier croissance soutenue et développement durable, c’est-à-dire équitablement redistribué et soutenable sur le long terme ?
La croissance économique fabrique-t-elle du développement humain, et à quel prix ? La croissance économique soutenue en Asie du Sud et de l’Est a un coût, politique, social et environnemental évident. Les régimes politiques en Asie sont majoritairement autoritaires (Thaïlande, Vietnam, Hong Kong, Bruneï, Singapour) sans parler des régimes totalitaires (Birmanie, Corée du Nord, RPC). Même les démocraties peinent à sortir du clientélisme féodal (Pakistan, Inde, Bangladesh), et restent dominées par la collusion des milieux d’affaires et des milieux politiques, souvent issus des mêmes universités prestigieuses (Japon, Corée du Sud) voire des mêmes familles (Indonésie, Philippines). Les fortes croissances économiques en Asie se sont donc payées d’abord par une fermeture politique dont l’échec du mouvement Occupy Central à Hong Kong (2014) ou le coup d’État militaire en Thaïlande (Le vingtième en un demi-siècle !) sont les manifestations les plus récentes. En Inde les grands groupes (Ceux de Ratan TATA, ou Lakshmi MITTAL) sont des entreprises familiales, édifiées dans le giron d’un État protectionniste jusqu’aux années 1990. Les fruits de la croissance sont très inégalement distribués : la population de l’Asie du Sud et de l’Est représente 55% de la population mondiale mais 75% des personnes sont sous-nourries, et aligne 2 milliards de pauvres, dont les trois quarts en Inde et en RPC ! Les ruraux sont les premiers laissés pour compte : en Inde du Sud, les « intouchables » ont un accès difficile à l’eau, ils en sont même parfois privés par leurs voisins, aussi pauvres mais appartenant à des castes reconnues. 300 000 paysans se sont suicidés après avoir été ruinés ces 17 dernières années en Inde. Les ruraux, représentant 50% de la population, ne réalisent que 15% du PIB indien. L’accès à l’eau représente aussi un défi pour les urbains pauvres qui doivent se contenter d’attendre des heures chaque jour devant les maigres fontaines publiques : une pour 500 habitants à Dakka au Bangladesh. Là aussi les disparités sont grandes entre pays : en Mongolie, les paysans payent l’eau 84 fois plus chère que les entreprises industrielles : les ruraux sont la variable d’ajustement des politiques économiques. Le développement tarde à atteindre les zones enclavées si elles ne sont pas intensément touristiques comme le Népal. Mais dans les villes, dont la population a quadruplé depuis les indépendances, les bidonvilles voisinent avec les quartiers riches ultra-sécurisés comme à Jakarta en Indonésie, où à Mumbaï en Inde, qui abrite le plus grand bidonville de la planète. Les ouvriers des usines de sous-traitance ne sont pas mieux lotis : les ouvriers de l’entreprise FOXCONN du taïwanais Terry GOU sont 800 000 en RPC, souvent des ruraux illégaux (Les travailleurs Mingongs), dont 300 000 dans la seule ville de Shenzhen sur le littoral sud de la RPC. Entassés dans les dortoirs de 10, astreints à des journées de 12 à 14 heures sur les chaînes de montage, payés environ 300€, depuis qu’en 2012 le gouvernement communiste à imposé une revalorisation salariale, ils sont 10% à quitter l’entreprise chaque mois, épuisés par le labeur. C’est à ce prix que les consoles du japonais SONY, ou les tablettes de l’Américain APPLE ou les Smartphones du Franco-Finlandais NOKIA sont assemblées… Le coût environnemental est aussi lourd. En Chine, la désertification consécutive à la coupe massive des arbres et des arbustes progresse du Nord vers le Sud, les villes industrielles sont recouvertes d’un smog nocif, comme Chongqing sur le cours du Yangzi. La concentration industrielle et humaine, la course à la rentabilité, le mépris pour les modes traditionnels d’occupation des sols ont abouti aussi à la catastrophe nucléaire de Fukushima (Japon, 2011). Mais les exemples sont anciens (Bhopal, Inde, 1984) et souvent méconnus comme l’assèchement du plus grand lac d’eau douce de Chine, le Lac Poyang, dont la superficie est passée de 3 500 km² à 200 km². Pourtant, alors que la Conférence de l’ONU sur le climat (COP 21, Paris décembre 2015) se profile, des modèles asiatiques de transition énergétique sont mis en avant : la politique d’économie d’énergie de Séoul (Corée du Sud) lui a permis d’économiser l’équivalent de la production annuelle d’une centrale thermique…
La croissance démographique est-elle une chance pour l’Asie du Sud et de l’Est ? Incontestablement l’effet de masse de cette population, trop jeune en Asie du Sud, vieillissante en Asie de l’Est, peut inquiéter. Les écoles, établissements d’enseignement secondaire, universités, les emplois qu’il va falloir créer pour absorber cette immense jeunesse représentent un défi majeur. Mais la masse démographique représente aussi une population à nourrir, et pas seulement à employer ou à scolariser : les trois quarts des mal nourris dans le monde sont en Asie du Sud ou en Asie de l’Est. Or les densités humaines sont très fortes : dans les plaines deltaïques du Gange et de Brahmapoutre les seuils de 1 000 hab. /km² sont dépassés. L’urbanisation rogne sur les terres agricoles alors que l’agriculture peine à nourrir une population croissante. La « Révolution verte » en Inde a donné des résultats paradoxaux : la croissance agricole a été au rendez-vous (Deux voire trois récoltes de riz par an) au prix il est vrai d’une dépendance aux entrants chimiques, voire aux Organismes Génétiquement Modifiés (OGM), mais les famines n’ont pas disparu ! Les classes dirigeantes gardant le monopole de la redistribution et ont tout intérêt à faire vivre leur population dans une dépendance et un stress alimentaire qui leurs assurent une clientèle électorale docile. La destruction environnementale a été très forte : au Penjab, région productrice de riz et de canne ç sucre, les nappes phréatiques baissent de plus d’un mètre par an : les sols de salinisent et deviennent stériles… Le sex-ratio (Proportion de garçons et de filles dans une même génération) est par ailleurs très déséquilibré : 107 garçons pour 100 filles en Inde, 108 en Chine, près de 10% des jeunes chinois ne pourront pas se marier. La politique de l’enfant unique combinée avec les traditions qui font préférer les garçons aux filles (Qui, elles, partent dans la famille de leur époux) et les nouvelles technologies (Échographies, avortements) permettent aux classes moyennes urbaines de choisir le sexe de leur enfant. Dans les campagnes, les filles mariées très jeunes, sous-alimentées dans leur prime enfance, meurent aussi plus vite que les garçons. Si le déséquilibre des générations peut permettre un temps des gains de croissance (Beaucoup d’habitants en âge de travailler et peut de retraités, de moins en moins de naissance donc peut d’inactifs), le vieillissement de la population pose des problèmes de paiement des retraites. Très libéraux ou défaillants, les États peineront à payer les pensions des plus vieux… Il reste en Asie, et pas seulement du Sud, à inventer un modèle social. Mais la jeunesse de la population asiatique, son ouverture sur le Reste Du Monde (RDM), sa mobilité internationale, en font un réservoir presque inépuisable de créativité et d’inventivité : le spectaculaire développement des Silicon Valley asiatique en témoigne, comme à Bangalore en Inde du Sud, devenue un centre de recherche de pointe en informatique de renommée mondiale. Cette jeunesse, apte à prendre tous les virages de la mondialisation, a permis aux géants asiatiques que sont l’Inde ou la RPC de voir leurs économies monter en gamme très rapidement : la RPC possède une industrie spatiale complète et envoie des Taïkonautes dans l’espace, l’Inde envoie des satellites sur ses propre lanceurs. La masse démographique est aussi un atout salarial précieux : il permet par exemple d’organiser les délocalisations internes, quand les coûts salariaux sur les littoraux sont trop élevés, les FTN peuvent transporter leurs unités de production industrielle vers l’intérieur des terres, comme elles le font déjà en RPC où FOXCONN s’installe maintenant dans le Sichuan. La RPC a pu aussi amortir le ralentissement de la croissance mondiale à partir du déclenchement de la crise des subprime et des dettes souveraines (2008 ; 2009) en reportant les exportations manquantes sur sa consommation intérieure, impulsant une bénéfique politique de hausse des salaires. Mais rares sont encore les pays à commencer à s’émanciper de la croissance de la Triade.
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La croissance démographique et la croissance économique qui s’accompagnent l’une l’autre en Asie du Sud et de l’Est représentent des défis sociaux, politiques et environnementaux mais aussi les opportunités pour les surmonter. Le développement durable ne sera cependant possible qu’avec une libéralisation des systèmes politiques encore marqués par le clientélisme et le féodalisme et par l’émancipation des femmes, qui sont encore trop souvent cantonnées aux rôles asphyxiants et stéréotypés de mères et d’épouses. L’âpre concurrence entre États (Inde, RPC) et les appétits de puissance renforce cependant les tensions régionales, notamment en Mer de Chine où la Chine et le Japon sont en rivalités régionales aigües depuis ces dernières années.
© Erwan BERTHO (Mai 2015)
En fin d’article, des liens complémentaires.
SOURCES :
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JACQUÉ (Philippe), « Maxime Picat, le lionceau sauce chinoise. », in, avril 2015, Le Monde, daté du 21 avril 2015, cahier « Éco & Entreprise », page 2, ISSN 0395-2037, ISBN 977-0395-20393-5.
JACQUÉ (Philippe), « Automobile : le nouveau visage du marché chinois. », in, avril 2015, Le Monde, daté du 21 avril 2015, cahier « Éco & Entreprise », page 3, ISSN 0395-2037, ISBN 977-0395-20393-5.
JACQUÉ (Philippe), « PSA et Dongfeng s’associent pour développer des citadines. », in, avril 2015, Le Monde, daté du 21 avril 2015, cahier « Éco & Entreprise », page 3, ISSN 0395-2037, ISBN 977-0395-20393-5.
JACQUÉ (Philippe) et THIBAULT (Harold), « Quand le High-tech chinois rêve de voiture électrique. », in, avril 2015, Le Monde, daté des 19 et 20 avril 2015, cahier « Éco & Entreprise », page 2, ISSN 0395-2037, ISBN 977-0395-20393-5.
MALEJACQ (Romain), « Afghanistan, talibans, toujours vivants ! », in, janvier 2015, Alternatives Internationales, Hors-série n°16, sous la direction du rédacteur en chef Yann MENS, sous la coordination de Marie-Françoise MASSON et Gérard VINDT, 115 pages, en collaboration avec Sciences-Po (Institut d’Études Politiques, IEP, de Paris) et le Centre d’Études des Relations Internationales (CÉRI), pages 74 & 75 dans la rubrique « Asie », ISSN 1634-6385
NIQUET (Valérie), « Chine, l’obsession d’une mer. », in, janvier 2015, Alternatives Internationales, Hors-série n°16, sous la direction du rédacteur en chef Yann MENS, sous la coordination de Marie-Françoise MASSON et Gérard VINDT, 115 pages, en collaboration avec Sciences-Po (Institut d’Études Politiques, IEP, de Paris) et le Centre d’Études des Relations Internationales (CÉRI), pages 60 & 61 dans la rubrique « Asie », ISSN 1634-6385
PAMPRUN (Stéphane), « Chine. L’autre banque mondiale. », in, avril 2015, Jeune Afrique, n°2830, semaine du 5 au 11 avril 2015, aux éditions du Jaguar, pages 49, ISSN 1950-1285, 82 pages.
PÉLOUAS (Anne), « Le Cirque du Soleil change de propriétaire et vise la Chine. », in avril 2015, Le Monde daté du 22 avril 2015, cahier « Éco & Entreprise », page 5, ISSN 0395-2037, ISBN 977-0395-20393-5.
THIBAULT (Harold), « Quand le High-tech chinois rêve de voiture électrique. », in, avril 2015, Le Monde, daté des 19 et 20 avril 2015, cahier « Éco & Entreprise », page 2, ISSN 0395-2037, ISBN 977-0395-20393-5.
THIBAULT (Harold), « À Minqin, la Chine part en guerre contre le désert. », in avril 2015, Le Monde daté du 23 avril 2015, rubrique « Planète », page 8, ISSN 0395-2037, ISBN 977-0395-20393-5.
TUAL (Morgane), « En Inde, Facebook est accusé de créer un « Internet pour les pauvres », in avril 2015, Le Monde daté du 23 avril 2015, rubrique « Planète », page 8, ISSN 0395-2037, ISBN 977-0395-20393-5.
WOLF (Martin), éditorialiste économique au Financial Times, traduit de l’anglais par Gilles BERTON, « En Chine, la décélération de tous les dangers. », in, avril 2015, Le Monde daté du 16 avril 2015, rubrique « Idées », chronique « Vu d’ailleurs », page 7, ISSN 0395-2037, ISBN 977-0395-20393-5.
© Bibliographie, veille médiatique et synthèse établies par Erwan BERTHO (Mai 2015)
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