DEVOIRS & CORRECTIONS – Classe de 4e, « Les migrations » (Corrections / Sujet B)

HISTOIRE – GÉOGRAPHIE / Sujet B Correction

Devoir surveillé

Durée : une (1) heure

Le prêt de matériel entre les candidats est interdit

Toute communication entre les candidats est interdite

Le sujet comporte deux (2) exercices à traiter obligatoirement

Exercice 1. Questions de connaissances. (10 points)

  1. Vrai / Faux : (3 points)

Répondez par Vrai ou Faux. Quand c’est Faux donnez la bonne réponse, quand c’est Vrai justifiez l’affirmation. 

Propositions Vrai / Faux Justifications
 

La pauvreté est la seule cause de migrations vers les pays riches

 

 

FAUX

La pauvreté des migrants internationaux du travail est une des causes de leur migration vers les pays riches mais ce n’est pas la seule : le manque de main d’œuvre peu qualifiée dans les pays du Nord (car les migrants ne se dirigent que les pays où il y a du travail), les troubles politiques (Génocides, guerres, dictatures) dans les pays du Sud sont des causes puissantes.
 

Les pays ensoleillés sont les principales destinations touristiques dans le monde

 

FAUX

Les principales destinations touristiques dans le monde sont des pays riches : certains sont des pays avec un fort taux d’ensoleillement comme l’Espagne ou la Grèce, d’autres non comme Paris en France ou New York aux États-Unis.
 

Les métropoles les plus peuplées sont situées près des mers et des océans

 

 

FAUX

Les plus grandes métropoles de la planète sont situées principalement sur les littoraux : c’est le cas des métropoles anciennes (Londres, New York, Shanghai), comme des plus récentes (Mumbai, Dubaï). La mondialisation qui interconnecte les territoires favorise le développement des métropoles des littoraux.
  1. Localisez sur la carte les éléments suivants. (5 points)

Deux métropoles mondiales parmi les plus peuplées de la planète

Deux points de passages maritimes stratégiques.

Deux régions de tensions que les réfugiés fuient.

Deux flux de migration (D’une région de départ à une région de destination)

Deux hot spots de l’Union Européenne (points de passage des migrants entre des régions de départ et d’arrivées)

  1. Donnez les définitions des mots suivants : (1 point)
  • La mondialisation : 

…… La mondialisation est un processus géohistorique d’interconnexion et d’interdépendance des territoires, des économies et des populations qu’ils portent. ………

  • Un migrant international : 

…… Une personne qui réside dans un pays étranger pendant plus de trois mois. …….

  1. Justifiez une des affirmations suivantes parmi les deux proposées : (2 points)

Les migrants aux États-Unis sont surtout localisés sur les littoraux et dans les grandes villes. 

……… La carte du pourcentage d’immigrés par États aux États-Unis montre que les immigrés se concentrent dans les États côtiers et les grandes métropoles : c’est une des conséquences spatiales de la mondialisation, mais c’est aussi une conséquence de la géographie et de l’histoire américaines. La population immigrée (Née dans un pays étranger mais installée depuis plus de trois mois dans le pays) est concentrée aux États-Unis sur les États côtiers comme la Californie, le Texas, la Floride ou la Pennsylvanie. Les immigrés y sont présents en proportion plus importante qu’en moyenne aux États-Unis. Les immigrés se concentrent aussi dans les grandes agglomérations : Los Angeles, New York, Chicago par exemples : cette répartition dans les régions littorales et les métropoles rappelle que les immigrés ne s’installent que dans les pays qui recherchent de la main d’œuvre et donc dans les territoires de ces pays qui sont les plus productifs, or la mondialisation stimule le développement des régions littorales et des métropoles. Il n’est donc pas étonnant que les immigrés aux États-Unis s’installent dans ces régions : par exemple au Texas les exploitations de coton, en Californie les champs de fruits et de légumes destinés à l’exportation sont demandeurs d’une main d’œuvre immigrée peu syndiquée, pas chère et qui ne fait pas grève. Cependant la localisation de la population immigrée est aussi le produit de l’histoire américaine. Ces régions sont aussi parfois des régions où le passage de la frontière peu se faire de manière illégale : le long du Rio Grande, en Floride près des côtes cubaines. Enfin, l’histoire américaine explique cette localisation de la population immigrée : le Sud (Floride, Louisiane) et le Grand Ouest (Texas, Californie) furent d’anciennes colonies espagnoles, le nom de certains États (Nouveau-Mexique, Colorado) ou de certaines métropoles (San Francisco, Los Angeles) le rappelle : la population native depuis des siècles y est hispanophone et les immigrés latino-américains s’y installent en priorité car ils y retrouvent des traits culturels communs avec leurs pays d’origine : place du maïs dans la nourriture, religion catholique, langue partagée, similitudes des formes de sociabilités…  …

Les conséquences des migrations internationales du travail sont positives et négatives pour les pays d’où partent les migrants. 

…… Souvent présentées par les formations politiques d’extrême-droite et les partis populistes comme une aubaine pour les pays et les populations des pays pauvres, les conséquences des migrations internationales du travail ne sont pourtant pas uniquement positives pour les pays du Sud : quelles sont les conséquences des migrations internationales du travail pour les pays d’émigration ? Les conséquences sont incontestablement positives : les émigrés renvoient dans leur pays d’origine une partie de l’argent gagné (Les « remises ») et cet argent qui peut représenter entre 10% et 15% du produit Intérieur Brut (PIB) contribue à la croissance des pays pauvres (Construction de puits en zone rurale, achats de véhicules, soutien au commerce et à l’agriculture familiale, financement des études des plus jeunes, soutien aux femmes, mères et sœurs). Les transferts de savoir-faire et de compétences sont également nombreux, les émigrés contribuent aussi à resserrer les liens économiques avec des pays riches fortement insérés dans la mondialisation. Mais les conséquences sont aussi négatives : les forces vives s’expatrient souvent sans retour et privent les pays en développement de compétences, c’est la « fuite des cerveaux ». Paradoxalement, le caritative business des Organisations Non-Gouvernementales (ONG), de l’Organisation des Nations Unies (ONU) consiste souvent à envoyer et à grands frais des « experts » autoproclamés ou adoubés par des institutions libérales venus des pays riches pour suppléer au manque de main d’œuvre qualifiée, partie, elle, contribuer à la croissance des pays riches ! ………

Exercice 2. Questions d’argumentation. (10 points)

Justifiez, ET nuancez éventuellement, de manière argumentée et illustrée d’exemples précis deux (2) des autre (4) affirmations suivantes. 

  • Les causes des migrations internationales sont économiques.
  • Les conséquences des migrations internationales du travail sont positives.
  • Les États-Unis ont été peuplés au XVIIIe siècle et au XIXe siècle par des colons européens.
  • Les pays d’Afrique accueillent des touristes qui viennent admirer les parcs et les réserves naturelles.
  1. ……………………………………… Les causes des migrations internationales sont économiques.…………. 

………                     Le portrait idéal-typique du migrant est un Africain tentant de rejoindre illégalement l’Europe pour y trouver un travail que son pays d’origine n’a pas pu ou su lui donner afin de gagner mieux sa vie et renvoyer de l’argent dans son pays d’origine. Les causes des migrations internationales ne sont pourtant pas qu’économiques : quelles sont-elles ?

Les causes économiques sont en effet les plus visibles : la carte des migrations internationales en Méditerranée laisse clairement apparaître que les migrants quittent des pays pauvres avec un Indice de Développement Humain (IDH) moyen (Autour de 0,500) ou faible (Autour de 0,400) pour aller vers des pays à IDH forts (Plus de 0,800) come la France voire très élevés (Plus de 0,900) comme l’Allemagne. Les économies européennes, par exemple, sont demandeuses de main d’œuvre dans de nombreux secteurs peu qualifiés (Aide à la personne, vigiles) ou dangereux (Métiers du Bâtiment et des Travaux Publics, BTP). À l’inverse, dans les pays en développement, ceux de la Corne de l’Afrique par exemple, le chômage des jeunes est fort et de très nombreux diplômés ne trouvent pas à s’employer alors qu’ils ont les ressources spirituelles et psychologiques pour émigrer et que les réseaux familiaux peuvent leur financer les coûts exorbitants d’une migration clandestine (Plus de 7 500€ pour une migration d’Érythrée vers l’Italie).

Cependant, les causes économiques ne se suffisent pas. Bien au contraire, les populations des pays les plus pauvres d’Afrique sont celles qui migrent le moins ou le moins loin. 75% des migrations africaines sont saisonnières et continentales (Les migrants reviennent d’un pays voisin dans l’année). La détérioration de la situation sécuritaire (Répression politique, guerre civile, tensions ethniques) et la détérioration de la situation politique (Durcissement d’une dictature, coups d’États, terrorisme de masse) sont les facteurs déclenchant la migration internationale telle qu’on la connaît en Méditerranée par exemple. Les réfugiés viennent d’Afghanistan, de Syrie, du Kurdistan syrien ou turc, d’Érythrée… Tout migrant n’est pas un candidat au travail : les réfugiés, 60 millions en 2020, sont ceux qui ont quittés leur terre sous la contrainte : la guerre en Syrie, depuis 2011, à fait 12 millions de déplacés (Syrien qui ont quittés leur région d’origine mais sont restés en Syrie) et réfugiés (Syriens qui ont quittés leur pays) sur une population de moins de 20 millions d’habitants !

Les migrants internationaux qui quittent des pays pauvres pour gagner des régions riches ou très riches le font poussés par des causes économiques mais aussi politiques. ………

  1. …… Les conséquences des migrations internationales du travail sont positives... 

…                            Les migrants internationaux sont sans doute entre 300 et 400 millions dans le monde (Pour 60 millions de réfugiés, presque la population de la France et 1,2 milliards de touristes !) : ils contribuent à la croissance économique mondiale, aussi bien dans leur pays d’origine que dans leur pays d’accueil : mais les conséquences des migrations internationales du travail ne sont-elles que positives ?

Les conséquences des migrations internationales du travail sont d’abord positives : dans les pays de départ, les migrants internationaux du travail contribuent fortement au développement économique, social et politique. Les « remises » (L’argent qu’ils renvoient au pays) servent à financer le secteur du BTP car cet argent sert d’abord à améliorer les conditions de vie des familles (Bétonnage et mécanisation des puits, construction de maisons en matériaux durs, achats de terrains et lotissement à des fins personnelles) et de la communauté d’origine : les remises financent des projets de micro-entreprises, l’école pour les plus jeunes, l’université pour les plus âgés. C’est un coup de pouce non-négligeable pour le développement économique du pays : les remises constituent entre 10% du Produit Intérieur Brut (PIB) comme au Maroc, plus de 15% (Indonésie) voire près de 20% comme en Tunisie. Les immigrés ramènent aussi de nouvelles modes, de nouvelles manières de penser (Refus de la corruption, militantisme en faveur des droits de l’homme, pour la démocratie) et de nouvelles compétences. Ils favorisent enfin les investissements des entreprises étrangères en assurant le rôle de courroie de transmission entre le Reste Du Monde (RDM) et leur pays d’origine.

Mais les conséquences des migrations internationales du travail sont aussi négatives pour les pays de départ. Le traumatisme causé par les décès très nombreux en mer (Migrations illégales en Méditerranée, en Atlantique Nord) comme en témoigne l’ouvrage de Fatou DIOME, Le Ventre de l’Atlantique, ou dans le désert libyen où des passeurs nigériens vendent les migrants aux esclavagistes du Nord de la Libye sont des plaies politiques et sociales. Les pays de départ souffrent aussi de cette « fuite des cerveaux » qui voient les meilleurs élèves de Lycée effectuer leur formation universitaire en Europe, les meilleurs des étudiants partir terminer leur formation dans les universités anglo-saxonnes, et nombre de diplômés (Médecins, enseignants, personnels de santé, financiers) aller dans des pays où l’emploi se joue plus sur les compétences professionnelles que sur l’entregent.

Les flux migratoires ne sont pas comme le prétendent les autorités politiques des pays africains guidés par un « mirage » européen : la télévision, les réseaux sociaux, l’Internet ont diffusé le « vrai » visage de l’Europe depuis longtemps. Les migrants sont des victimes de la mondialisation, pas des idiots : ils savent que leur avenir est quasi nul dans leur pays du fait des blocages et de la corruption qui gangrènent les sociétés traditionnelles.  ………

  1. …… Les États-Unis ont été peuplés au XVIIIe siècle et au XIXe siècle par des colons européens

……                         Le monde entier connaît, grâce à Disney, la légende de Pocahontas, reine indienne qui sauva John SMITH d’une mort sacrificielle : les colons anglo-saxons débarquent en effet à partir du XVIe et du XVIIe siècles sur la côte atlantique, ce sont les « Pères Pèlerins ». Sont-ils les seuls immigrants à avoir peuplé le territoire des États-Unis ?

Les colons anglo-saxons colonisent la façade atlantique en fuyant l’Europe. Les « Pères Pèlerins » fuient les persécutions religieuses. Fanatiques religieux ils sont chassés d’Angleterre aussi pour leurs convictions démocratiques et fondent en Amérique de petites colonies utopiques mais très dures pour les femmes (Maine, Pennsylvanie, Delaware, Massassuchets…). Plus au Sud, des nobles britanniques fondent des colonies orientées vers le tabac (Virginie, Georgie, Maryland, Caroline). Rapidement des Hollandais, des Allemands, des Danois et des Français fuyant les guerres contre les Protestants s’installent aussi. Les colonies changent de mains souvent : New York s’est d’abord appelée la Nouvelle Angoulême avant de s’appeler la Nouvelle Amsterdam ! Plus au Sud, dans le Golfe du Mexique (Floride) et le long du Pacifique (Californie) des colons espagnols s’installent un peu : le climat tropical ou désertique convient peu aux implantations européennes. Les littoraux deviennent alors des repaires de pirates (Louisiane) et de trappeurs qui font commerce avec les Amérindiens. Au XIXe siècle, la pauvreté chasse de nouveau les Européens vers l’Amérique : la famine en Irlande (Milieu du XIXe siècle), la pauvreté des terres agricoles (Sud de la France tout au long du XIXe siècle), le déclassement social dû à l‘industrialisation (Sud de l’Italie, Sicile à la fin du XIXe siècle) sont des moteurs puissants de l’émigration tout comme les guerres et les régimes politiques injustes.

Mais les colons européens, s’ils ont la part belle dans l’imaginaire, ne sont pas les seuls migrants à peupler le territoire des États-Unis. La déportation des Africains vers l’Amérique et les Caraïbes qui commence au XVIe siècle et se termine au début du XIXe siècle entraîne un fort peuplement africain des États-Unis : dans les territoires du Deep South esclavagiste, 50% de la population est esclavisée. Les esclaves africains participent à la construction des États-Unis : esclaves dans les champs de coton et de tabac, servant dans les milices des colonies pendant la guerre d’indépendance (1776-1782), combattants pendant la Guerre de Sécession (Ils prennent Richmond en 1865), engagés dans les régiments de cavalerie lors des guerres indiennes (Les Buffalo Soldiers que chantait Bob Marley), ils sont de tous les moments forts de l’histoire américaine. La faible natalité des Africains-Américains entraîne leur affaiblissement démographique : ils représentent aujourd’hui moins de 13% de la population mais se sont implantés dans les secteurs des médias, du sport et de la politique (Martin Luther King, Malcolm X, Barak OBAMA, Kamala HARRIS…). Venus d’Asie, les fameux coolies chinois s’installent sur la côte Ouest des États-Unis en diasporas cohérentes organisées par des trafiquants de migrants et des sectes criminelles chinoises comme les Triades. Vendus comme esclaves sur les chantiers des mines d’or puis du chemin de fer transcontinental, ils sont les héros oubliés de la construction du territoire américain en permettant le trajet direct en train entre New York et San Francisco. Victimes de racisme, comme leurs voisins japonais, ils forment dans les villes des Chinatowns qui subsistent encore, même s’ils forment la communauté la plus dynamique sur le plan financier et universitaire.

On oublie facilement qu’il y a 100 ans les migrants qui fuyaient la guerre et la misère sur des bateaux décatis étaient des … Européens qui eurent la chance de trouver un havre de paix et de prospérité et qui su en faire des éléments de croissance. On oublie hélas, aussi, trop souvent que les colons européens furent loin d’être les seuls à peupler le territoire des États-Unis et à en assurer la prospérité ; Africains, Chinois, Japonais furent de la partie. ……

  1. …… Les pays d’Afrique accueillent des touristes qui viennent admirer les parcs et les réserves naturelles... 

…                            L’Afrique des grandes réserves naturelles, celle du Masaï Mara au Kenya par exemple, est souvent une Afrique de carte postale : elle n’en correspond pas moins à une forme de tourisme africain qui n’épuise cependant pas les autres formes de tourisme. Quel est le visage du tourisme en Afrique ?

Les grandes réserves naturelles africaines se trouvent en Afrique de l’Est (Kenya par exemple) ou en Afrique australe (Afrique du Sud par exemple). Les safaris (Devenus avec la mode du politiquement correct et les impératifs du développement durable de simples « safaris photos ») ont fait la légende de ces parcs. Chassés hier pour le sport par de riches touristes européens et américains, les grands prédateurs (Lions, guépards, crocodiles) et les grands mammifères (Les éléphants d’Afrique) attirent aujourd’hui des touristes tout aussi riches mais de plus en plus chinois ou indiens. La politique africaine de préservation des espèces menacées d’extinction n’a pas toujours été efficace (Rhinocéros blanc) mais elle n’est pas nulle (Protection des Gorilles des Montagnes dans les Grands Lacs) et connaît des réussites intéressantes (Girafes de Kouré au Niger, dernière girafes en liberté d’Afrique de l’Ouest et dont la population a été multipliée par quatre en vingt ans ! ). Le Parc du W entre Bénin, Burkina Faso et Niger voit revenir les lions à la suite de décennies de sensibilisation des populations locales, de financements internationaux et d’une implication des populations dans l’économie de ce qu’on appelle maintenant l’éco-tourisme. Les touristes en Afrique ne viennent-ils chercher que des sensations fortes auprès des grands fauves de la savane ? …

                L’Afrique offre d’autres formes de tourisme de loisirs : les courses mécaniques (Rallye Paris-Dakar jusqu’aux années 2000, Rallye des Pyramides), les sites géophysiques grandioses (Chutes du Lac Victoria au Zimbabwe), les sites historiques (Mosquées d’Agadez, de Tombouctou, de Djenné), vestiges médiévaux (Great Zimbabwe) ou modernes (île de Gorée au Sénégal) voire contemporains (La statue de l’Afrique victorieuse à Dakar ou la porte du Souvenir au Bénin). Le tourisme balnéaire offre aussi de belles opportunités mais l’Afrique est aussi le théâtre du tourisme sexuel pourtant puni quand il s’attaque aux enfants et aux mineurs (Gambie). Le potentiel touristique africain reste modeste : destiné à une clientèle expatriée riche, soumis aux effets dévastateurs des crises politiques et de l’insécurité chronique (Terrorisme, coups d’État, poussées populistes antichinoise comme en RDC ou en Angola, antifrançaise comme au Sénégal ou en Côte d’Ivoire), il pâtit aussi de la mollesse des États plus enclins à développer le secteur des mines ou de la pêche jugés plus rentables.

                La construction de résidences hôtelières ou d’hôtels sert plus souvent en Afrique à blanchir l’argent de la corruption politique et économique qu’à développer un secteur touristique qui semble médiocrement rentable et sujet à de trop nombreux retournement de conjoncture.

© Souleymane ALI YÉRO, Erwan BERTHO & Ronan KOSSOU (2021)

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4.7.1.2._DEVOIRS_2020-2021_4e_DS_7_Geographie_migrations_feuille-sujet_Sujet-B_Correction

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