Tous les articles par Erwan BERTHO

MÉTHODES – Plan détaillé compact de la leçon « 2de – HISTOIRE – (2) Une vague migratoire européenne du XIXe siècle. L’immigration irlandaise aux États-Unis au XIXe siècle et au XXe siècle. »

2de – HISTOIRE – (2) Une vague migratoire européenne du XIXe siècle.

L’immigration irlandaise aux États-Unis au XIXe siècle et au XXe siècle. 

INTRODUCTION

Problématique : Quels sont les mécanismes de cette immigration irlandaise aux États-Unis ?

I. Les causes et les modalités de l’immigration irlandaise aux États-Unis au XIXe et au XXe siècle.

1. Les causes de l’immigration irlandaise aux États-Unis au XIXe siècle et au XXe siècle. 

1°) Une immigration irlandaise massive au XIXe siècle.

  • Les Irlandais représentent entre 1820 et 1850 50% des immigrés aux États-Unis
  • C’est entre 10% (1840) et 20% (1850) de la population irlandaise qui migre

2°) La misère et la violence sociale sont les causes premières de l’immigration irlandaise aux États-Unis.

  • Accaparement des terres / les riches propriétaires expulsent les fermiers
  • 1845 et 1849, le mildiou détruit les récoltes / une famine qui fait 1 million de morts

2. Les modalités de l’immigration irlandaise aux États-Unis au XIXe siècle et au XXe siècle. 

1°) Une immigration par voie maritime de moins en moins chère et de plus en plus rapide.

  • La mortalité lors des trajets diminue, le prix du billet aussi, permettant aux propriétaires et aux associations de payer les passages des migrants

2°) Ellis Island : les conditions brutales et difficiles de l’arrivée aux États-Unis.

  • À partir de 1892, ils sont d’abord parqués dans des camps de transit et triés
  • les malades, les personnes âgées sont refoulés

II. L’intégration des immigrés irlandais aux États-Unis au XIXe et au XXe siècle.

1.Des conditions de vie misérables, mais un renfort appréciable pour l’économie américaine. 

1°) La communauté irlandaise vit aux États-Unis dans des conditions misérables.

  • Ils s’entassent dans les quartiers pauvres, et des logements insalubres.
  • La mortalité (Maladie, surtravail, délinquance) y est forte

2°) Les immigrés irlandais trouvent facilement à s’employer dans une économie en croissance forte.

  • les demandes britanniques de matières premières de produits manufacturés
  • le processus de diversification de l’économie américaine
  • l’enrichissement d’une partie de la population américaine
  • le processus de conquête vers l’Ouest

2. La progressive intégration des immigrés irlandais au sein de la nation américaine. 

1°) Une communauté qui peine à s’intégrer à cause de sa religion et de sa mauvaise réputation.

  • Leur religion, catholique, les marginalise, de même que leur pauvreté
  • on les dit violents et alcooliques

2°) Une spécialisation dans les métiers dangereux qui assure leur lente intégration.

  • métiers urbains dangereux, mal considérés et mal payés comme la police et les pompiers
  • Leur engagement aux côtés de l’État fédéral pendant la Guerre de Sécession (1861-1865) témoigne de leur intégration politique. Ex. William Russel GRACE deux fois maire de New York (1880-1888)

CONCLUSION : L’immigration irlandaise est motivée par des raisons matérielles.

© Erwan BERTHO (2017)

→ Pour télécharger le document principal au format Microsoft Office Word, cliquez ci-dessous :

Une_communaute_immigree_les_Irlandais_Plan_detaille

Articles complémentaires :

→ Pour accéder à l’index des fiches méthodes, cliquez ICI.

→ Pour accéder à la leçon « Une vague migratoire européenne du XIXe siècle », cliquez ICI

→ Pour accéder au programme d’Histoire de la classe de Seconde, cliquez ICI.

Exercice d’Histoire Analyse d’un document « Les trente glorieuses » (1945-1975)

COMMENTAIRE D’UN DOCUMENT D’HISTOIRE

« Les « Trente Glorieuses ». »

Correction

1. Présentez le document. 

            Le document intitulé « Les « Trente Glorieuses » » est un extrait de l’œuvre de Jean Fourastié Les « Trente Glorieuses » ou la révolution invisible (Paru aux éditions Fayard en 1979 à Paris). Dans cet extrait Jean Fourastié présente les manifestations, les causes et les limites de la société de consommation qui s’est lentement mise en place en France depuis 1945.

            Jean Fourastié quand il fait paraître Les « Trente Glorieuses » ou la révolution invisible (1979) n’est pas un inconnu. Il a près de 30 années de service de l’Etat derrière lui. Economiste et sociologue il a fait partie derrière Jean Monnet, son maître, des jeunes économistes français séduits par le modèle américain et séduit surtout par son modèle de pensée vif et décomplexé. Toute sa vie comme fonctionnaire au Plan ou comme enseignant Jean Fourastié témoigne d’une volonté tenace de mettre l’économie au service des citoyens en leur permettant de décrypter le réel afin d’agir efficacement. C’est une véritable philosophie d’une science économique sans concession mais à visage humain et à portée sociale.

L’année 1979 est celle du second choc pétrolier. C’est donc pour les Européens la certitude que les années de faste sont terminées. Après avoir été multiplié par 5 en 1973-1974 (premier choc pétrolier) le prix du baril de pétrole est à nouveau multiplié par 2 l’année de la révolution iranienne. Les années de forte croissance sont bien finies. C’est l’occasion selon l’économiste Jean Fourastié de dresser un bilan des années de forte croissance que la France a connu de la fin de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945) et le début de ce qu’on appelle déjà « la crise », c’est-à-dire le passage d’une croissance régulière annuelle du Produit Intérieur Brut (PIB) de 6% à une croissance de 2% voire 1,5%. La société d’abondance semble terminée. Pour Jean Fourastié cette période d’approximativement trente ans a vu une véritable révolution, invisible et silencieuse, s’opérer autant dans les appareils productifs que dans la société. Comme en 1830 la France avait connu une révolution de 3 glorieuses journées, la France de 1945-1975 a connu une révolution de trente années : les « Trente glorieuses ». C’est Jean Fourastié qui invente le terme, il fait florès car il saisi en peu de mots toute une séries de puissantes mutations sociales et économiques. La formule dès lors s’est imposée et sert même à l’ensemble du monde. Comme pour la « Belle époque » (1896-1914) qui ne fut perçue comme telle qu’a posteriori (1919) il a bien fallu attendre la fin des « Trente glorieuses » pour se rendre compte de l’ampleur des transformations et de leur caractère positif. Car l’expression est posthume : les « Trente Glorieuses » sont bien finies quand parait le livre de Jean Fourastié qui leur donne un nom.

            Dans quelles mesures cet extrait de l’analyse assez précoce (1979) de Jean Fourastié permet de saisir les enjeux des transformations sociales et économiques que la France a connu de la fin de la Seconde Guerre mondiale au milieu des années soixante-dix ?

Continuer la lecture de Exercice d’Histoire Analyse d’un document « Les trente glorieuses » (1945-1975)

1994, Ahmadou KOUROUMA, En attendant le vote des bêtes sauvages.

« Con de tirailleur raté. »

  « […] Ce matin-là, vous avez examiné dix litiges et les avez bien instruits et jugés à la satisfaction de tous. Comme tous les matins -sauf les dimanches- après la grande prière œcuménique, vous avez partagé votre café, vos croissants chauds avec les ministres, les fonctionnaires, les plaignants et leurs accompagnateurs Continuer la lecture de 1994, Ahmadou KOUROUMA, En attendant le vote des bêtes sauvages.

ANTHOLOGIE – 1997, Boris Boubacar DIOP, Le Cavalier et son ombre. « Un très long voyage à l’intérieur de mui-même. »

« Un très long voyage à l’intérieur de lui-même. »

 « […] L’instant avait quelque chose de presque tragique : ils attendaient de Maa Ndumbe qu’il les conduise, non pas vers la prospérité, mais seulement vers une vie simple et digne et cela semblait bien difficile en raison de l’ampleur du désastre.

Bientôt le silence fut total.  Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1997, Boris Boubacar DIOP, Le Cavalier et son ombre. « Un très long voyage à l’intérieur de mui-même. »

EXPOSITIONS NUMÉRIQUES – CIRAD, « les agricultures familiales, une chance pour la planète… » (7) Une chance pour contrôler le changement climatique

EXPOSITIONS NUMÉRIQUES – CIRAD,

« Les agricultures familiales, une chance pour la planète… »

À l’occasion de l’année 2014, consacrée année internationale de l’agriculture familiale, le Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) Continuer la lecture de EXPOSITIONS NUMÉRIQUES – CIRAD, « les agricultures familiales, une chance pour la planète… » (7) Une chance pour contrôler le changement climatique