Archives par mot-clé : noirs

ANTHOLOGIE – 1748, Charles de MONTESQIUEU, De l’Esprit des lois. « Un corps tout noir. »

« Un corps tout noir. »

 « […] Chapitre V. De l’esclavage des Nègres

SI j’avais à soutenir le droit que nous avons eu de rendre les nègres esclaves, voici ce que je dirais. Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1748, Charles de MONTESQIUEU, De l’Esprit des lois. « Un corps tout noir. »

ANTHOLOGIE – 1759, VOLTAIRE, Candide ou l’optimisme. « Le nègre de Surinam. »

« C’est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe. »

 « […] En approchant de la ville, ils rencontrèrent un nègre étendu par terre, n’ayant plus que la moitié de son habit, c’est-à-dire d’un caleçon de toile bleue ; il manquait à ce pauvre homme la jambe gauche et la main droite. Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1759, VOLTAIRE, Candide ou l’optimisme. « Le nègre de Surinam. »

ANTHOLOGIE – 1781, Jean de CONDORCET, Réflexions sur l’esclavage des nègres. « Epître dédicatoire aux nègres esclaves » – « Je vous ai toujours regardé comme mes frères. »

« Je vous ai toujours regardé comme mes frères. »

             « Mes amis,

             Quoique que je ne sois de la même couleur que vous, je vous ai toujours regardés comme mes frères. La nature vous a formés pour avoir le même esprit, la même raison, les mêmes vertus que les Blancs. Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1781, Jean de CONDORCET, Réflexions sur l’esclavage des nègres. « Epître dédicatoire aux nègres esclaves » – « Je vous ai toujours regardé comme mes frères. »

ANTHOLOGIE – 1678, Jean de LA FONTAINE, Fables, « Les vrais amis »

« Deux vrais amis qui vivaient au Monomotapa[1]. »

 « […]

Deux vrais amis vivaient au Monomotapa :

L’un ne possédait rien qui n’appartînt à l’autre :

   Les amis de ce pays-là

   Valent bien dit-on ceux du nôtre. Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1678, Jean de LA FONTAINE, Fables, « Les vrais amis »

ANTHOLOGIE – 1921, René MARAN, Batouala. « Tout leur corps transpirait une odeur de cadavre. »

« Une odeur de cadavre. »

 « […] Les Blancs pestent contre la piqûre des moustiques. Celles des « fourous » les irrite. Ils craignent les mouches-maçonnes. Ils ont peur de cette écrevisse de terre qu’est « prakongo », le scorpion, qui vit, noir, annelé et venimeux, parmi les toitures ruineuses, sous la pierraille ou au cœur des décombres.

 En un mot, tout les inquiète.  Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1921, René MARAN, Batouala. « Tout leur corps transpirait une odeur de cadavre. »